Charles III favorable à une réflexion sur le rôle de la monarchie britannique dans les atrocités de l’esclavage

Va-t-on bientôt connaître les liens entre la famille royale et l’esclavage ? Une étape vient d’être franchie. À un mois de son couronnement, Charles III vient de déclarer son engagement à répondre aux questions liées à l’injustice de l’esclavage.

De notre correspondante à LondresMarie Boëda

Une question que sa majesté prend très au sérieux, insiste Buckingham. Le roi et le Prince de Galles ont déjà exprimé leur douleur face aux souffrances causées par l’esclavage. Première étape, le Palais donne un accès total aux archives et à la collection royale. Le but, déterminer le rôle de la monarchie britannique dans la traite des esclaves au 17e et 18e siècle. 

Ces déclarations font suite à un papier du Guardian. Le journal a en effet a rendu public un document inédit qui montre un échange financier entre un vendeur d’esclaves et l’ancien roi Guillaume III en 1689.

Le moment est venu d’avoir cette conversation, estime Charles III. Ce sujet nous « plonge dans la période la plus douloureuse de notre histoire ». 

La famille royale est-elle prête à accorder des réparations ? La question n’a pas encore été abordée. Le monarque a encore un peu de temps pour y penser. L’historienne de l’université de Manchester, chargée des recherches, a trois ans pour achever sa lourde tâche. 

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