Mali: face à l’insécurité, la société civile du cercle d’Ansongo appelle à la désobéissance civile

Vols, braquages, attaques jihadistes… Pour dénoncer le phénomène récurrent de l’insécurité, le comité local de la société civile de Ansongo et ses environs a lancé dimanche 48 heures de désobéissance civile dans cette importante localité de la région de Gao dans le nord du Mali. Mardi et mercredi, ce comité entend paralyser les sept communes du cercle d’Ansongo pour demander aussi à l’État de prendre les mesures qui s’imposent.

Avec notre correspondant régional, Serge Daniel -RFI

Selon le comité local de la société civile, aujourd’hui, sur les sept communes du cercle de Ansongo, six se sont vidées de leurs habitants pour raison d’insécurité. Et sur les deux dernières années, de nombreux civils ont été tués par les djihadistes et des bandits armés. Des éleveurs dépossédés de leurs animaux, les agriculteurs chassés de leurs champs, les commerçants se rendant à des foires victimes de mines posées sur des routes poursuivent les initiateurs de 48 heures de désobéissance civile. Dans cette partie du Mali, Ouatagouna où des notables locaux et des élus ont été assassinés, est l’une des communes les plus touchées par l’insécurité.

« L’État malien doit assurer notre sécurité »

« L’État malien doit assurer notre sécurité, c’est pour nous un droit ! », insiste un membre du comité local de la société civil qui donne des détails sur les journées de désobéissance civile qui commence ce mardi pour amener le gouvernement à agir : fermetures des services publics, des boutiques, mais aussi interdiction de circuler à l’intérieur de toutes les communes. Le plan d’action comporte également la fermeture de trois principales voies d’entrée dans la ville : celle venant de Gao, de Ménaka et du Niger.

Publié le : 07/11/2022 – 04:44

Localisation de la commune d’Ansongo. © RFI

Texte par :RFISuivre

1 mn

Vols, braquages, attaques jihadistes… Pour dénoncer le phénomène récurrent de l’insécurité, le comité local de la société civile de Ansongo et ses environs a lancé dimanche 48 heures de désobéissance civile dans cette importante localité de la région de Gao dans le nord du Mali. Mardi et mercredi, ce comité entend paralyser les sept communes du cercle d’Ansongo pour demander aussi à l’État de prendre les mesures qui s’imposent.

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Avec notre correspondant régional, Serge Daniel

Selon le comité local de la société civile, aujourd’hui, sur les sept communes du cercle de Ansongo, six se sont vidées de leurs habitants pour raison d’insécurité. Et sur les deux dernières années, de nombreux civils ont été tués par les djihadistes et des bandits armés. Des éleveurs dépossédés de leurs animaux, les agriculteurs chassés de leurs champs, les commerçants se rendant à des foires victimes de mines posées sur des routes poursuivent les initiateurs de 48 heures de désobéissance civile. Dans cette partie du Mali, Ouatagouna où des notables locaux et des élus ont été assassinés, est l’une des communes les plus touchées par l’insécurité.

« L’État malien doit assurer notre sécurité »

« L’État malien doit assurer notre sécurité, c’est pour nous un droit ! », insiste un membre du comité local de la société civil qui donne des détails sur les journées de désobéissance civile qui commence ce mardi pour amener le gouvernement à agir : fermetures des services publics, des boutiques, mais aussi interdiction de circuler à l’intérieur de toutes les communes. Le plan d’action comporte également la fermeture de trois principales voies d’entrée dans la ville : celle venant de Gao, de Ménaka et du Niger.

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