Lance Armstrong révèle comment il a “déjoué le système” des contrôles antidopage: “J’ai été testé 500 fois sans échouer”
Lance Armstrong, suspendu à vie du cyclisme en 2012, avait reconnu en 2013 avoir eu recours au dopage durant sa carrière. Pourtant, le sportif américain déchu de ses sept titres sur le Tour de France n’avait jamais été contrôlé positif lors de tests antidopage. Interrogé dans le podcast “Club Random” de l’humoriste américain Bill Maher, l’Américain âgé aujourd’hui de 52 ans a raconté ce lundi comment il avait réussi à échapper à la patrouille à l’époque.
Comment se fait-il que Lance Armstrong ait subi des centaines de contrôles antidopage au cours de sa carrière cycliste sans jamais être positif? L’Américain a dévoilé les méthodes qu’il utilisait pour “déjouer le système”. “J’ai toujours dit et je peux le répéter à nouveau: j’ai été testé 500 fois sans échouer à un test antidopage. Ce n’est pas un mensonge. C’est la vérité”, a-t-il expliqué.
“Il n’y avait aucun moyen de contourner le test. Quand je pissais dans le gobelet et qu’ils analysaient ma pisse, c’était bon. La vérité, c’est que certaines des substances, principalement celle qui était la plus bénéfique (l’EPO, qui permet d’augmenter le nombre de globules rouges, ce qui entraine une meilleure endurance, NDLR), avaient une durée de vie de quatre heures”, a-t-il lancé.
“Les substances comme le cannabis ou les anabolisants ont une durée de vie beaucoup plus longue. Si vous fumez un joint, vous pouvez être contrôlé positif deux semaines plus tard, car la durée de vie est beaucoup plus longue.
Avec l’EPO, la durée de vie n’est que de quatre heures, ce qui signifie que la substance quitte le corps très rapidement. L’EPO a changé TOUS les sports d’endurance”, a-t-il ajouté.