Crime brutal de Mouhamed Ndiaye : la SR déclenche la chasse aux assassins
Dans un récit glaçant rapporté par Libération, la région de Saint-Louis tente encore de comprendre l’inexplicable : l’assassinat brutal de Mouhamed Ndiaye, jeune homme de 21 ans, dont la vie a été fauchée jeudi dernier sur la RN2, à hauteur du village de Keur Birane.
Alors qu’il rentrait paisiblement à moto avec son ami Abdoulaye Diagne Mbodji, grièvement blessé lors de l’attaque, Mouhamed est tombé entre les griffes de trois malfaiteurs que les autorités traquent désormais sans relâche.
Chasse à l’homme : la Section de recherches à la manœuvre
Selon les informations de Libération, après les premiers constats effectués par la brigade territoriale de Richard-Toll, le parquet de Saint-Louis a immédiatement saisi la Section de recherches (SR) de Saint-Louis. Les enquêteurs, déterminés à rattraper les suspects, ont déployé un dispositif d’envergure dans toute la zone.
Les autorités affichent une ferme volonté : trouver, arrêter et traduire en justice les trois individus soupçonnés d’être à l’origine de cette agression mortelle qui a plongé Dagana et Richard-Toll dans la stupeur.
Un jeune homme pieux, studieux et dévoué à sa famille
Contrairement aux premières rumeurs relayées quelques heures après le drame, Mouhamed Ndiaye n’était pas étudiant à l’Isep de Richard-Toll.
Comme le rapporte Libération, après avoir obtenu son baccalauréat, il avait été orienté à Dakar mais avait finalement choisi une formation payante au Centre de formation professionnelle de Richard-Toll.
Il venait tout juste de commencer les cours, programmés de 16h à 20h, la semaine même de sa mort.
Ce choix n’était pas anodin : Mouhamed voulait rester aux côtés de sa mère, entrepreneure courageuse ayant monté une petite mais célèbre activité de vente de couscous à Dagana.
Le jeudi du drame, le jeune homme s’était rendu au moulin pour moudre le mil, avait préparé le couscous destiné à la vente familiale, puis avait pris la route vers Richard-Toll pour assister à ses cours.
Il n’en reviendra jamais.
Une inhumation chargée d’émotion
« C’était un garçon très calme, très pieux et très proche de ses parents », confie un proche de la famille, cité par Libération.
Mouhamed Ndiaye a été inhumé le lendemain de l’attaque, vendredi, dans une ambiance lourde de douleur et d’incompréhension.
Une enquête qui s’accélère
La SR de Saint-Louis, désormais en première ligne, multiplie les pistes pour mettre la main sur les trois suspects.

