Saint-Louis-pour le développement et l’émergence de la nation

: ACCES prône le rehaussement du statut des femmes

« Pour une société qui tend vers l’émergence, il faut impérativement rehausser le statut des femmes ». C’est du moins le point de vue des Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté Pour l’Émergence du Sénégal qui se prononçaient sur la question à Saint-Louis.

À en croire leur Président, en l’occurrence Mouhamadou Fadel Koné, il est inconcevable que sous le prétexte de la tradition, des coutumes ou encore de la pauvreté, des filles et des femmes voient leurs droits fondamentaux bafoués. « Elles sont souvent violentées, abusées et vivent dans des conditions indignes. Je suis sidéré par l’échelle des violences faites aux femmes, perpétuées par des attitudes et valeurs patriarcales conservatrices », a-t-il déploré. Mouhamadou Fadel Koné de poursuivre en précisant que les viols, l’inceste, le harcèlement sexuel, la violence domestique, la partialité de nos lois, les injustices du code de la famille, entre autres constituent de graves problèmes généralisés qui requièrent des mesures urgentes et à tous les niveaux. Pourtant, a-t-il déclaré, les femmes jouent un rôle déterminant dans l’économie du pays. « Elles participent activement à tous les secteurs d’activités. Malgré leur participation vitale à l’économie sénégalaise, nos femmes sont souvent confrontées à des inégalités de genre qui limitent leur accès aux ressources, aux services et aux opportunités économiques. Elles ont souvent moins accès à l’éducation et à la formation, et elles ont moins de possibilités de devenir propriétaires de terres ou de bénéficier de crédits. De plus, les femmes sont souvent confrontées à des discriminations et à des violences sous toutes les formes, ce qui peut affecter leur capacité à participer pleinement à l’économie », a-t-il fait savoir tout en rappelant le rôle crucial que ces dernières jouent dans l’économie nationale et il faut prendre des mesures urgentes pour éliminer les obstacles et les inégalités qui leur sont imposés. Cela peut inclure l’accès à l’éducation et à la formation, la protection contre les discriminations et les violences de genre, et l’accès équitable aux ressources et aux opportunités économiques ». Et de poursuivre : « en passant par les régions de Saint-Louis et Dakar, beaucoup de Gie ont été accompagnés par nos soins afin de pouvoir faire l’étiquetage, facilitant la commercialisation de leurs produits, légumes et céréales, d’autres ayant bénéficié de dons en matériels (démarches et installation, Pompe à Eau pour l’évacuation des eaux de pluies), de formations en pâtisserie et restauration ou de financement pour exercer une activité. Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de rendre autonome le maximum de Sénégalaises et acter leurs émancipations,  dans  le civisme et la citoyenneté pour une société plus équitable. « Pour que nos dames sortent de la précarité, il nous faut aussi des concertations nationales sur le Code de la famille, pour remédier à ses injustices telles que les Inégalités dans le mariage, le divorce et la séparation puis l’inégalité fondamentale de genre », a-t-il conclu.

YVES TENDENG 

SUDONLINE

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