La République de Nauru lance un programme de citoyenneté innovant à l’occasion de la COP 29, reliant l’investissement à l’action en faveur du climat
BAKOU, Azerbaïdjan, 13 nov. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) — Le gouvernement de la République de Nauru dévoile ce jour son Nauru Economic and Climate Resilience Citizenship Program novateur à l’occasion de l’ouverture à Bakou de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de 2024, la COP 29, en abordant directement les thèmes clés de la conférence, à savoir le financement climatique et l’adaptation au changement climatique. Dans son discours aux délégués de la COP 29, l’honorable Asterio Appi, ministre du changement climatique et de la résilience nationale de Nauru, a présenté cette initiative de financement innovante comme une opportunité pour les investisseurs consciencieux d’acquérir une citoyenneté supplémentaire tout en contribuant à des projets d’adaptation au climat et de développement durable dans le Pacifique Sud.
Le ministre Appi a souligné l’impact plus large du programme : « Nauru, comme de nombreuses nations du Pacifique Sud, joue un rôle décisif dans la protection de la biodiversité mondiale. Nos écosystèmes abritent plus d’espèces rares, en danger et menacées que n’importe où ailleurs sur Terre. Pourtant, nous nous trouvons en première ligne du changement climatique, confrontés à l’élévation du niveau des mers, à l’intensification des ondes de tempête et à l’accélération de la perte de biodiversité. Les conséquences du réchauffement climatique rendent les États insulaires du Pacifique de moins en moins habitables. En choisissant le programme de citoyenneté de Nauru, les investisseurs ne se contentent pas d’assurer leur propre avenir, ils investissent également dans l’avenir de notre planète. »
Les Nations unies ont souligné à plusieurs reprises que l’accès au financement, et en particulier au financement de la lutte contre le changement climatique, était un élément essentiel pour aider les petits États insulaires en développement, les PEID, à atteindre leurs objectifs en matière de développement durable. Comme elles le font remarquer, les PEID sont affectés de manière disproportionnée et croissante par les effets du changement climatique et nécessitent, de toute urgence, un accès à un accompagnement financier externe permettant de renforcer la résilience des systèmes sociaux, économiques et naturels dont ils dépendent, ainsi que le reste du monde. Cependant, l’architecture actuelle du financement climatique et du développement est extrêmement complexe et mal équipée pour fonctionner efficacement, équitablement et à la vitesse et à l’échelle nécessaires pour répondre à leurs besoins.
Assurer la mobilité mondiale et contribuer à un avenir durable
Lors de l’événement de lancement du programme à Bakou, Isa Seow, nouvellement nommé Directeur de la conformité du Nauru Economic and Climate Resilience Citizenship Program Office, a souligné lors de sa prise de parole qu’en tant que plus petite république indépendante et troisième plus petit pays du monde, « Nauru s’érige en exemple de résilience et d’innovation, pionnier d’une approche unique en matière de citoyenneté alliant croissance économique et gestion de l’environnement ».
M. Seow a expliqué que le programme offrait une voie simplifiée vers la citoyenneté, avec des délais de traitement de trois à quatre mois seulement. Les investisseurs peuvent obtenir la citoyenneté nauruanienne en versant une contribution au fonds de trésorerie national, à partir de 105 000 USD par demandeur. Cet investissement permet aux investisseurs internationaux de bénéficier d’avantages tels que l’accès sans visa à 89 destinations, la double nationalité sans restriction et la possibilité d’étendre la citoyenneté aux membres de leur famille.
Il a souligné l’engagement du programme en faveur de l’intégrité : « Nous avons mis en place des procédures rigoureuses de diligence raisonnable et des structures de gouvernance robustes afin de garantir que seules des personnes triées sur le volet puissent participer au façonnement de l’avenir de Nauru. Ce programme ne se limite pas à l’acquisition d’un nouveau passeport ; il s’agit de rejoindre une communauté qui se consacre à l’élaboration de solutions novatrices pour répondre à des enjeux planétaires. »
Des fonds propres souverains au lieu d’une dette souveraine
Le gouvernement de Nauru a mandaté le cabinet Henley & Partners, leader du conseil en migration internationale des investissements, pour concevoir, instaurer et gérer le Nauru Economic and Climate Resilience Citizenship Program. Le service de conseil aux gouvernements du cabinet a aidé les gouvernements de plus de 20 juridictions et pays d’Afrique, d’Asie, des Caraïbes, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique du Nord et d’Océanie à concevoir, mettre en place, exploiter et promouvoir des programmes de résidence et de citoyenneté liés à l’investissement, et a levé plus de 15 milliards de dollars américains d’investissements étrangers directs.
Son Excellence David Adeang, Président de la République de Nauru, déclare : « La migration des investissements est apparue comme un mécanisme puissant pour atténuer les risques liés au développement durable et renforcer la résilience climatique. Le programme de Nauru établit une nouvelle norme dans ce domaine, en orientant les investissements directement vers des projets façonnant l’avenir de la nation et contribuant à la préservation de l’environnement mondial. L’approche innovante de Nauru constitue un exemple concret de la manière dont les nations peuvent tirer parti de l’investissement privé pour relever les enjeux environnementaux les plus urgents. »
Pour Juerg Steffen, PDG de Henley & Partners : « Ce qui distingue les programmes de résidence et de citoyenneté par l’investissement des approches de financement par la dette, c’est qu’ils permettent de renforcer les fonds propres souverains des nations qui les accueillent. Ils ne nécessitent aucun compromis ou sacrifice d’un objectif stratégique pour en atteindre un autre. La migration des investissements est une solution durable, à long terme, qui profite à toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse d’investisseurs ou d’États-nations et de leurs citoyens. De plus en plus de gouvernements voient dans les programmes de résidence et de citoyenneté un moyen d’atténuer les risques en matière de développement durable en finançant des initiatives de développement. »