Japon: après de fortes inondations les secours se déploient à la recherche de disparus
Ce lundi 23 septembre, les secours se sont déployés à la recherche de disparus après de fortes inondations et glissements de terrain qui ont frappé le centre du Japon et fait au moins sept morts, selon les autorités locales.
Ce week-end des 21 et 22 septembre, des cours d’eau de la péninsule de Noto (300 km au nord-ouest de Tokyo), une région encore sous le choc après un tremblement de terre dévastateur en janvier 2024, ont débordé, se transformant en torrents boueux qui ont inondé des routes et plusieurs localités. Le nombre de morts a été porté de six à sept à la suite de pluies diluvienne dans le département d’Ishikawa, a annoncé le gouvernement local sur son site internet.
« Sans précédent »
Sept personnes sont toujours portées disparues, selon cette source, qui fait aussi état de douze blessés. L’agence météorologique japonaise (JMA) a décrit des « pluies diluviennes d’une ampleur sans précédent » ce week-end. Celles-ci ont dépassé les 540 mm dans la ville de Wajima, un port situé au bord de la mer du Japon, soit les plus fortes pluies continues enregistrées depuis le début du relevé de ces données en 1976.
D’immenses dégâts ont été infligés dans des zones déjà endommagées par le séisme de magnitude 7,5 du 1er janvier qui a tué au moins 374 personnes. Ce lundi 23 septembre, quelque 3 600 foyers restaient privés d’électricité, selon la compagnie d’électricité de Hokuriku, et de nombreuses routes étaient bloquées. À Wajima, l’une des villes les plus touchées par le récent tremblement de terre, les rues sont jonchées de flaques d’eau boueuse et de tas de branches.
Les niveaux de précipitations atteignent des records
Des ordres d’évacuation généralisée avaient été donnés pendant le week-end, mais des habitants sont revenus pour déblayer la boue et les immondices. Les niveaux de précipitations au Japon ont atteint des records ces dernières années dans plusieurs parties du pays, avec des inondations et des glissements de terrain parfois mortels. Les experts estiment que le changement climatique aggrave la fréquence, l’intensité et le caractère imprévisible de ces phénomènes.
Par : RFI avec AFP