L’inquiétude d’une escalade militaire enfle au Moyen-Orient où Washington muscle son dispositif

Depuis l’assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh mercredi, survenu quelques jours après la mort du chef militaire du Hezbollah dans une frappe israélienne, le Moyen-Orient est sous tension.

L’Iran, allié de ces deux mouvements, a promis de répondre à ces attaques et a prévenu ce samedi 3 août que le Hezbollah devrait frapper Israël en « profondeur » et « ne pas se limiter aux cibles militaires ».

En parallèle, les États-Unis ont annoncé qu’ils vont déployer plus de forces militaires dans la région, pour protéger son allié israélien.

Au vu de « la possibilité d’une escalade régionale par l’Iran et ses partenaires », Washington a annoncé vendredi « une modification du dispositif militaire américain » pour « améliorer la protection des forces armées des États-Unis, doper le soutien à la défense d’Israël et faire en sorte que les États-Unis soient préparés à diverses éventualités ».

Plus tôt dans la journée, le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi à Téhéran, avait été inhumé dans un cimetière près de Doha, après un hommage rendu par des milliers de fidèles dans la capitale qatarie, où il vivait en exil.

Jurant de se venger, l’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de cet assassinat, survenu au lendemain d’une frappe israélienne ayant tué le chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth.

Ces deux attaques alimentent les craintes d’une extension de la guerre entre Israël d’une part, l’Iran et les groupes qu’il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen de l’autre.

SOURCE RFI

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