Le retour de Céline Dion, le show d’Aya Nakamura, le défilé sur la Seine…

Au total, 6 800 athlètes et 2 000 artistes ont défilé sur la Seine à bord de 85 bateaux pour un spectacle grandiose au milieu des plus beaux monuments de la capitale.Un spectacle grandiose, dans un décor inédit. Pour la première fois de l’histoire des Jeux olympiques, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée, vendredi 26 juillet, non pas dans l’enceinte d’un stade, mais au cœur de Paris. La Seine a ainsi remplacé la traditionnelle piste d’athlétisme, accueillant ainsi 6 800 athlètes, 2 000 artistes et 85 bateaux pour quatre heures de show. Au total, plus de 300 000 spectateurs étaient attendus pour assister au spectacle sous la pluie, invitée de dernière minute.

Outre Aya Nakamura, le groupe de metal Gojira, Juliette Armanet et Sofiane Pamart, Céline Dion et Lady Gaga ont surpris le public par leur présence, tout comme Zinedine Zidane et Jamel Debbouze, qui ont lancé les festivités. Des athlètes internationaux comme Rafael Nadal et Serena Williams ont également ravi le public, en figurant parmi les derniers porteurs de la flamme olympique. Marie-José Pérec et Teddy Riner ont finalement allumé ensemble la vasque, située aux Tuileries. Voici les 21 séquences à retenir de la cérémonie.Zinedine Zidane chipe la flamme à Jamel Debbouze

Après l’arrivée de l’humoriste Jamel Debbouze dans un Stade de France vide, Zinedine Zidane arrive pour sauver la situation. « Je m’en occupe », lance l’ancien footballeur avant de se précipiter dans les rues de Paris et de finir coincé dans un métro.Lady Gaga interprète « Mon truc en plume »

Arrivée à Paris en même temps que Céline Dion, Lady Gaga a rendu hommage au cabaret et au music hall, accompagnée de dix danseurs et dix-sept musiciens, sur un majestueux escalier inspiré de l’art nouveau. Elle a chanté en français une nouvelle version chantée et chorégraphiée de Mon truc en plumes, avec lequel Zizi Jeanmaire avait triomphé en 1961.

Le danseur étoile Guillaume Diop s’envole sur les toits de Paris

Un ballet sur les toits de Paris. Le danseur étoile Guillaume Diop, membre du ballet de l’Opéra, interprète un solo sur le toit de l’hôtel de ville. Au total, quelque 500 danseurs issus de plusieurs ensembles (dont les pompiers de Paris et des ballets de Bordeaux, de Biarritz, de Lorraine et du Rhin) ont dansé dans des costumes éclaboussés d’or.

Le groupe Gojira revisite le chant révolutionnaire « Ça ira » »Ca ira » par Gojira

Un mélange des genres pour ravir les fans de musique classique et de metal. La chanteuse lyrique Marina Viotti a entonné Ça ira, chant emblématique de la Révolution française. Elle est d’abord accompagnée de choristes, qui ont ensuite fait place aux guitares stridentes du groupe de metal Gojira. Avec en toile de fond la Conciergerie, devenue une prison pendant la Révolution française et dont la prisonnière la plus célèbre fut Marie-Antoinette.

Aya Nakamura interprète ses tubes planétaires « Pookie » et « Djadja »Aya

Un autre mélange des genres, plus moderne cette fois. La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura, victime d’une vague de haine et de racisme quand son nom a été évoqué au printemps pour participer à cette cérémonie, puis défendue par Emmanuel Macron en personne, a repris ses tubes planétaires, Pookie (qu’elle a légèrement mélangé avec La Bohème et For me formidable de Charles Aznavour) et Djadja. Elle était accompagnée de 60 musiciens de la Garde républicaine et de 36 choristes du Chœur de l’Armée française.

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