États-Unis: Joe Biden alerte face à la montée de l’antisémitisme
Joe Biden s’est exprimé – ce mardi 7 mai – au musée de l’Holocauste à Washington, à l’occasion de Yom HaShoah, la journée du souvenir de l’Holocauste. Le président américain a dénoncé la montée de l’antisémitisme depuis le 7 octobre 2023.
Joe Biden s’est engagé ce mardi 7 mai à combattre la progression « redoutable » de l’antisémitisme, qui n’a « pas sa place » selon lui aux États-Unis et en particulier dans les universités, théâtre de mobilisations propalestiniennes.
« Nous ne sommes pas 75 ans plus tard. Nous sommes sept mois et demi plus tard », a déclaré le président à l’occasion de Yom HaShoah. Pour Joe Biden, l’antisémitisme qui a mené à l’élimination systématique de six millions de juifs européens par l’Allemagne nazie et au massacre de 1 200 juifs le 7 octobre dernier par le Hamas est le même mal et la même haine.
Le président américain a accusé avec force : selon lui, c’est le Hamas qui est responsable des massacres, des prises d’otages et des actes de torture et de mutilation contre des femmes, des hommes, des enfants et des personnes âgées y compris des survivants de l’holocauste.
Joe Biden dénonce la « poussée féroce » de l’antisémitisme
Joe Biden a également dénoncé les viols utilisés comme arme de guerre au moment de l’attaque du 7 octobre. Le candidat à sa réélection a aussi accusé ce qu’il appelle une « poussée féroce » de l’antisémitisme aux États-Unis et ailleurs.
Joe Biden a particulièrement ciblé ce qu’il se passe sur certains campus universitaires. Selon lui, ce qui y est décrit au sujet de la Shoah ou du 7 octobre est parfois nié, minimisé ou expliqué avec une certaine complaisance. « Les étudiants juifs devraient pouvoir accéder à leur campus sans être harcelés, agressés ou menacés, sans cacher leur kippa sous une casquette ou ranger leur étoile de David sous leurs vêtements » a-t-il ajouté.
« Cela doit s’arrêter » a-t-il dit avec force avant de préciser que son engagement en faveur de la défense d’Israël restait à toute épreuve, même quand il n’est pas d’accord avec les décisions de l’État hébreu.
PAR RFI