Bilan de la Conférence Kalahari

Panier de satisfécit pour Gallo Fall.

Près de deux semaines après la Conférence Kalahari marquant le lancement de la saison 4 de la Basketball Africa League (Bal), son président, Amadou Gallo Fall, a dressé, mercredi, un bilan satisfaisant de l’étape de l’Afrique du Sud. Le patron de la Bal se projette déjà sur les prochaines conférences Nil et Sahara. Il s’est aussi exprimé sur la Présidentielle, avant de saluer l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

BILAN CONFERENCE KALAHARI

«Le bilan est satisfaisant. Il y a eu tout un cheminement avec l’Afrique du Sud où on a organisé beaucoup d’événements avec la Nba Afrique. C’était un plaisir de voir tout cela se manifester à Pretoria. Donc retourner là-bas, pour la première fois avec la Basketball Africa League, voir l’engouement du public, des salles pleines, surtout pendant les matchs durant les week-ends avec cette Conférence Kalahari, les gens en redemandent. Pour le moment, deux équipes sont déjà qualifiées. Il s’agit de Fus de Rabat et Petro de Luanda.

Ils veulent déjà qu’on revienne l’année prochaine. Ce qui nous donne beaucoup de motifs de satisfaction parce que l’objectif, c’est de permettre un plus grand nombre de supporters, de voir ce que la Bal offre comme produit de sport et de divertissement. D’ailleurs, d’autres pays, comme le Maroc et l’Angola, se positionnent pour organiser une fenêtre. Il est important d’évaluer à la fin de la saison. Pour l’instant, c’est vrai que nous sommes en Egypte et au Sénégal. Mais il ne faut pas se cacher, il y a l’aspect business aussi. On investit énormément. Il est important d’avoir des partenariats qui peuvent nous permettre, à long terme, de soutenir nos efforts. Nous sommes dans les démarches, dans les discussions avec différents partenaires de la place.»

EXCLUSION DU DYNAMO BC

«Ce fut une expérience malheureuse, surtout que c’était une bonne équipe du Burundi. Ils l’ont exprimé sur le terrain. Tout le monde, les joueurs étaient désolés par rapport à ce qui s’est passé (Ndlr : Ils ont refusé de jouer avec le logo Visit Rwanda à cause de conflits politiques). Mais il y a un environnement que nous essayons de protéger. C’est du sport que nous faisons. On veut voir du basket sur le terrain, du talent. Nous prenons toujours toutes les dispositions pour que les règles qui sont établies soient respectées. Lorsqu’une équipe ne les respecte, voilà les conséquences, et après on avance. Les lois sont claires. C’était malheureux, mais je pense que l’événement s’est très bien passé. On n’aurait jamais dû vivre cette situation. Maintenant, il y a des amendes, des pénalités… N’oublions pas que nous sommes en partenariat avec la Fiba, et eux aussi ont leur mot à dire.»

CONFERENCES NIL ET SAHARA

«L’innovation a été de diviser les équipes en trois conférences, au lieu de deux. Ce qui nous permet de voir l’équipe qui évolue à domicile jouer tous les jours. On a six jours de matchs pour un total de 12 matchs. L’objectif, c’est de continuer à avoir des matchs très compétitifs sur le terrain, mais aussi de créer des divertissements en amenant des artistes partout où nous nous produisons. C’est l’opportunité de donner la plateforme à de jeunes talents dans la musique, dans la mode, de s’exprimer. Cela a très bien réussi en Afrique du Sud, et c’est ce que nous allons essayer de faire dans tous les autres pays. On l’a fait ici au Sénégal, l’année dernière. On a eu de l’énergie dans la salle avec beaucoup d’enthousiasme, beaucoup d’engouement. L’objectif, c’est d’avoir de plus en plus de supporters dans les salles. On continuera à organiser des fans zones… C’est une saison qui a très bien démarré avec la Conférence Kalahari. On entend poursuivre sur le même tempo pour la Conférence du Nil, mais surtout ici au Sénégal, à Dakar Arena, avec l’ambiance qu’on a l’habitude de voir.»

ELECTION DIOMAYE FAYE

«Nous recevons des messages de félicitations de partout parce qu’il y a une fierté partout en Afrique, de voir comment l’élection s’est déroulée dans le calme, les gens sont sortis en masse pour aller voter. Il y a un espoir avec surtout une Administration très jeune. L’Afrique qui se voit à travers cette marque de confiance portée à de très jeunes leaders. Je reçois beaucoup de messages. Les gens sont très contents pour le Sénégal. Il y a un élan vraiment très positif et cela se sent dans les réactions des gens. Maintenant, nous prions que cela donne de la force et de la prévoyance à ces leaders pour qu’on puisse vraiment bâtir le Sénégal dont nous rêvons tous.

Pour les attentes, c’est comme pour tous les citoyens. On connaît la situation de l’Afrique, c’est que tout le monde aspire à un développement durable.

Pour le sport, il faut juste créer l’environnement pour que les talents puissent éclore et qu’ils puissent être monnayés. On voit ce qui se passe au basket où les jeunes ne partent pas juste pour partir. On a toujours été convaincus qu’on peut faire quelque chose chez nous. On peut créer un environnement professionnel qui va générer de la valeur, si tout le monde s’y met. Nous invitons la nouvelle équipe dirigeante, toutes les bonnes volontés, toutes les couches de notre société, à accorder de l’importance au sport et au divertissement, à toute cette industrie créatrice.

Vendre la destination Sénégal doit être attrayante, parce que notre position géographique est enviable. C’est un atout extraordinaire. On est prêts pour la prochaine édition.

La Conférence Sahara de la Basket Africa League se tiendra du 4 au 12 mai prochain à Dakar Arena. On est heureux de revenir à Dakar Arena pour la 3ème fois. On veut remplir la salle en travaillant avec les équipes locales, les écoles de basket et surtout la Fédération sénégalaise de basket. On a 12 équipes dans la Ligue. On veut avoir un niveau de compétition élevé. Je crois qu’on aura une Conférence Sahara compétitive. On souhaite une bonne performance à l’As Douanes et aux autres équipes. La Bal est là pour exposer et exprimer l’excellence en Afrique. Il nous faudra de l’expertise locale pour construire la meilleure ligue de basket au monde.

Malheureusement, on n’a pas une pléthore de sponsors au Sénégal. Nous devons continuer à démarcher, à améliorer. C’est un événement qui génère de la valeur. Quand on parle de vendre une destination, le tourisme sportif est vraiment pour le Sénégal un coin idéal. L’année dernière, juste l’impact économique sur la durée de la Conférence Sahara, on a injecté 3 milliards Cfa dans l’économie, dans différents secteurs. On veut continuer à motiver les jeunes pour qu’ils comprennent qu’on peut faire des choses extraordinaires sur le continent.»

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