La contre-expertise confirme le contrôle antidopage positif de Pogba, est-ce la fin de sa carrière ?

La contre-expertise du contrôle antidopage de Paul Pogba a confirmé la première analyse. Une enquête doit désormais déterminer s’il y a eu, ou non, intention de malveillance.

C’est Paul Pogba lui-même qui avait demandé une contre-expertise. Un contrôle anti-dopage positif avait révélé une concentration anormalement élevée de testostérone dans le sang du joueur de football le 11 septembre dernier. Ce vendredi 6 octobre, les résultats de la contre-expertise ont montré que l’échantillon B corroborait effectivement les résultats de l’analyse de l’échantillon A.

Le milieu de terrain français de la Juventus Turin avait déjà été suspendu à titre provisoire début septembre, après les résultats de la première analyse réalisée par l’agence italienne anti-dopage Nado. L’analyse de l’échantillon B, réalisée jeudi, a mis en évidence la présence des métabolites de testostérone, comme ce fut le cas avec l’échantillon A. Mais alors, que risque le champion du monde 2018 ?

La fin du contrat pourrait être précipitée

D’après le Code mondial anti-dopage, le joueur de football de 30 ans encourt une suspension de quatre ans. Mais la sanction pourrait être réduite de moitié si Paul Pogba parvient à prouver sa non-intentionnalité. Aussi, si l’usage de la substance a eu lieu « hors compétition et n’est pas lié à son niveau de performance », sa suspension pourrait ne durer finalement que quelques mois.

L’avenir du joueur semble compromis concernant l’Euro 2024, alors qu’il rêvait de porter à nouveau le maillot des Bleus. Il n’a en effet pas joué au sein de l’équipe tricolore depuis mars. Alors que son contrat doit prendre fin en 2026 avec le Juventus Football Club, la durée de sa suspension pourrait précipiter la date butoir. Depuis sa suspension, au début du mois de septembre, Paul Pogba ne perçoit plus de salaire et a interdiction de s’entraîner.

Mais comme le rappelle CNews, l’entourage du joueur a fait savoir le mois dernier que les métabolites de testostérone provenaient d’un complément alimentaire qu’un médecin consulté aux États-Unis lui aurait prescrit. Reste à savoir donc quelles seront les conclusions de l’enquête du parquet anti-dopage de Nado.

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