Budget de l’université Assane Seck de Ziguinchor : 3,5 milliards pour le Crouz

Le directeur du Centre des œuvres universitaires de Ziguinchor pense être en mesure de donner aux étudiants de l’Uasz, la place qui leur revient au sein de l’institution qu’il dirige. Une prouesse que, pour sa part, son personnel met déjà à son actif.

Par Khady SONKO – Le Centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor (Crouz ) a voté son budget pour l’année estudiantine 2023-2024, arrêté à 3 milliards 500 millions de francs Cfa.

Le directeur du Crouz s’engage à accompagner son personnel, mais surtout, à mettre les étudiants au centre des préoccupations de l’institution. «Donner un cadre de vie attractif aux étudiants, améliorer davantage les conditions de restauration. Notre objectif c’est d’humaniser les institutions, mettre les travailleurs devant la scène et les respecter tant bien que mal», a soutenu Sana Sané. «Tout ce qu’il y a de mieux et de meilleur ailleurs, nous devons l’implanter à l’université Assane Seck de Ziguinchor, et nous allons continuer dans ce sens. Il y a d’autres innovations qui suivront, vous avez à côté, le jardin des nations pour symboliser toute la Nation sénégalaise et au-delà, toute l’Afrique et les pays représentés à l’Uasz», promet le directeur du Crouz.

A la suite du vote du budget, le Crouz a procédé à une remise symbolique de cadeaux de fin d’année aux enfants de son personnel. Cette fin d’année 2023 a été marquée par la perte d’un de leurs agents, Serigne Mbaye Diop. «Nous avons jugé bon de surseoir à toute activité festive au sein de l’administration du Crouz pour honorer la mémoire de quelqu’un qui nous a accompagnés. C’est pour cela que cette cérémonie a tardé à avoir lieu et aussi parce que nous n’avons pas voulu faire d’activités festives», a indiqué Sana Sané.

Il a félicité la commission sociale qui a contribué, selon lui, à humaniser le Crouz. Aussi en a-t-il profité pour présenter ses vœux à ses collaborateurs. De son côté, le personnel du Crouz a magnifié ses actions depuis son arrivée à la tête de l’institution. «Il a mis tout le monde au même pied. Il ne reconnaît pas le permanent et le non permanent. Avant son arrivée, il y avait des clans au niveau du Crouz, mais grâce à ses actions, les gens se familiarisent, il y a une cohésion entre les travailleurs», a dit Landing Goudiaby, membre de la communication sociale.


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