France: vives discussions au Parlement sur les relations entre Paris et l’Afrique
Ce mardi 21 novembre était organisé à l’Assemblée nationale française, un débat sur les relations entre la France et l’Afrique. Une discussion demandée depuis des mois par plusieurs groupes politiques et qui intervient deux semaines après la publication d’un rapport parlementaire critique sur le bilan des dernières décennies. Et, si l’Hémicycle était clairsemé, les discussions ont parfois été vives.
« Pour qu’enfin, on nous accorde ce temps de débat, il aura fallu un affaiblissement sans précédent, certains diraient un effondrement, de nos relations en Afrique ». À l’image de l’Insoumis Arnaud le Gall, les députés ont fait entendre leur frustration lors de ce débat. Le Parlement doit être remis au cœur de la politique africaine de la France car la mainmise présidentielle sur le sujet n’est pas glorieuse, estime la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen : « Il n’y a plus, en effet de politique africaine de la France car la mainmise présidentielle sur le sujet n’est pas glorieuse, estime la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen : « Il n’y a plus, en effet de politique africaine de la France. Sous Emmanuel Macron, celle-ci a disparu. Elle s’est envolée, volatilisée dans un magma d’erreurs, d’incohérences et de contradictions, dont la sinistre mésaventure nigérienne de ces derniers mois aura été le point d’orgue ».
« Nous ne pouvons pas poursuivre la lutte anti-terroriste avec des putschistes »
Au cœur des critiques, la gestion des crises au Mali, Niger et Burkina Faso, mettant la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna sur la défensive : « Alors oui, mesdames et messieurs les députés, face à de tels régimes, nous ne pouvons pas maintenir nos coopérations comme si de rien n’était. Nous ne pouvons pas poursuivre la lutte anti-terroriste avec des putschistes ».