CRÉATION D’UN JEU VIDÉO – Une start-up africaine mobilise un demi-milliard FCFA
Le fait ne court pas les rues. Il est assez rare pour être souligné. Une start-up africain a pu mobiliser 500 millions F CFA pour créer un jeu vidéo. ‘’Suite à une importante levée de fonds de près d’un demi-milliard de F CFA, la start-up africaine Adiga Group SAS (Africa Digital Game), basée à Dakar, au Sénégal, vient de réaliser la conception de la version «Alpha» du tout premier jeu vidéo, purement africain, de type Moba intitulé «Soul Of King» (l’Esprit des Rois).
Sa version «Beta», quant à elle, mobilisera 5 millions d’euros, soit plus de 3,2 milliards de F CFA’’, informe-t-on dans un communiqué de presse signé par le directeur associé El Hadj Mansour Sagna dit Lord Aladjiman.
Mieux encore, ‘’Adiga Group, éditeur de jeu vidéo, réalise ainsi le premier Moba panafricain de type Moba (Multiplayer Online Battle Arena), traduit en français, signifiant Arène de bataille multi-joueurs en ligne. Cette innovation majeure panafricaine lui confère une place de leadership dans le domaine de la stratégie numérique et la positionne, de fait, comme catalyseur de l’accélération de l’économie créative en Afrique’’.
Ce jeu vidéo est déjà valorisé à cinq millions d’euros. Il ‘’apportera une nouvelle approche à l’industrie du numérique, par une innovation différente sur le marché international du jeu vidéo qui pesait plus de $192,7 milliards en 2021 dont 1,8 %, soit plus de 732 milliards de F CFA, représentait la part de l’Afrique durant la même période. «Soul Of King», l’Esprit des Rois, permettra à la jeunesse africaine de se réconcilier avec la richesse de son histoire et de sa culture. C’est également là une grande opportunité pour les politiques publiques africaines, puisqu’il représente un levier de croissance non négligeable dans le cadre de la transformation digitale du continent. L’Esprit des Rois, «Soul Of King», en toute nouvelle vision pour l’Afrique, participera à l’essor de cette industrie créative d’envergure mondiale, car étant un vivier de créations, de valeurs et d’emplois pour sa jeunesse’’, ajoute-t-on dans la note.