Donald Trump enjoint au silence médiatique avant son procès sur l’élection présidentielle de 2020
Donald Trump se retrouve en partie muselé, sommé de garder le silence par un juge fédéral. Les Américains appellent cela un « gag order », c’est-à-dire une obligation au silence médiatique. Cette interdiction concerne son procès qui doit débuter le 4 mars à Washington pour avoir tenté d’inverser le résultat de la dernière élection présidentielle
Avec notre correspondant à Miami, David ThomsonDans ce procès où l’ancien président sera jugé pour sa tentative d’inverser le résultat de l’élection de 2020, Donald Trump ne pourra plus traiter le procureur spécial de « cinglé » ou de « voyou » puisque la juge fédérale de Washington, Tanya Chutkan, donne en partie raison à Jack Smith, excédé de faire l’objet d’insultes quasi quotidiennes de la part de l’ancien président des États-Unis. « La candidature de l’accusé à la présidentielle ne lui donne pas carte blanche, dit-elle, pour vilipender des fonctionnaires qui font simplement leur travail. » Ces commentaires, ajoute la juge, empoisonnent la procédure. Désormais, l’ancien président a donc l’interdiction de dénigrer publiquement l’auteur des enquêtes qui ont mené à ses deux inculpations fédérales, mais aussi les témoins de l’affaire et tous les employés du tribunal.
SOURCE RFI