Pluies précoces, parcelles inondées, insuffisance des moissonneuses-batteuses : Les producteurs de riz de Mboundoum, appellent Macky Sall au secours

Sud Quotidien – Les producteurs de riz de la zone de Mboundoum dans le Département de Dagana, éprouvent d’énormes difficultés, ces jours-ci, pour rembourser leurs dettes aux banques, à cause de la baisse de leurs rendements. Cela est dû aux pluies précoces enregistrées cette année dans cette partie de la région de Saint-Louis, où plusieurs jeunes producteurs sont obligés d’aller voir ailleurs parfois, en s’adonnant à la migration irrégulière. Regroupés au sein de leur union, ces producteurs de riz de Mboundoum invitent le président de la République Macky Sall, à leur venir en aide au plus vite.

Les pluies précoces enregistrées cette année dans la région de Saint-Louis, précisément au niveau du Département de Dagana, ont causé énormément de préjudices aux producteurs de riz de la zone de Mboundoum. En effet, ils ont rencontré d’énormes difficultés qui se sont répercutées sur leur production, à travers des baisses de rendements agricoles.

Ces difficultés sont relatives à l’inondation de leurs parcelles, à la pression aviaire, à la vétusté avancée des aménagements, à l’insuffisance des machines, en particulier les moissonneuses-batteuses, entre autres.

« Avec les fortes pluies de cette année, les parcelles ont été remplies d’eau. Ce qui fait qu’on ne pouvait plus les récolter. Les machines ne pouvaient plus y entrer et la main-d’œuvre également. Ce sont donc autant de facteurs négatifs qui font qu’aujourd’hui, le paysan a éprouvé énormément de difficultés », a fait savoir Mouhamadou Moustapha Diack, président de l’Union des producteurs de Mboundoum.

Il a révélé que la riziculture ne nourrit plus son homme. Car, a-t-il dit, en plus de n’avoir plus de quoi manger, les paysans sont confrontés à une incapacité de rembourser leurs dettes aux banques.

« Je ne parle même plus de rembourser les dettes, mais il y a un problème de sécurité alimentaire qui se pose, car les gens ne peuvent plus se nourrir », a-t-il déclaré, tout en renseignant sur le phénomène de la migration irrégulière, qui commence à prendre de l’ampleur dans cette localité.

« L’agriculture, précisément la riziculture, permet aux jeunes du Walo de ne pas aller vers ces voyages de non-retour, mais maintenant, ce que l’on voit de plus en plus, c’est que les jeunes ont tendance à sortir parce que rien ne les retient sur le territoire », a expliqué Mouhamadou Moustapha Diack.

Selon lui, seul le président de la République Macky Sall est en mesure de résoudre leurs problèmes. D’où le cri du cœur lancé à son endroit, pour qu’il leur vienne en aide au plus vite.

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