La Belgique teste la technologie “smart seals” au port d’Anvers pour endiguer le trafic de stupéfiants

Le ministre de la Justice et de la Mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, son collègue des Finances en charge des douanes, Vincent Van Peteghem, et l’ambassadeur des Pays-Bas, Pieter Jan Kleiweg de Zwaan, ont visité jeudi matin le poste d’inspection frontalier sur la rive gauche du port d’Anvers, où des experts du secteur maritime se sont réunis pour tester, entre autres, les possibilités offertes par les scellés intelligents sur les conteneurs de transport maritime.

Équipés de capteurs qui recueillent des informations cruciales telles que la température, l’humidité, les vibrations et la localisation, ces scellés, appelés smart seals, permettent la surveillance en temps réel et la collecte de données pour les conteneurs maritimes en mer et sur terre. Ils doivent dès lors améliorer la sécurité, l’efficacité et la visibilité du transport de conteneurs dans le monde entier et pourront être utilisés dans la lutte contre le narcoterrorisme.

La rencontre de jeudi fait suite à l’accord conclu, en février dernier, par la Belgique et les Pays-Bas avec cinq grandes sociétés d’armateurs opérant dans les ports de Rotterdam et d’Anvers pour lutter contre le crime organisé.

Dans ce cadre, les partenaires avaient signé une déclaration commune dans laquelle ils s’engageaient, entre autres, à utiliser des conteneurs et des scellés intelligents, à appliquer une politique stricte en matière de ressources humaines, à échanger des informations et à appliquer des normes de sécurité internationales plus strictes.

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