Gabon : les frontières rouvrent « dès ce samedi

Le général Brice Oligui Nguema, qui doit officiellement prendre ses fonctions de président de transition lundi 4 septembre, a promis une nouvelle Constitution et un nouveau code électoral pour le Gabon. Des réformes à mener en profondeur mais « sans précipitation » et qui semblent fermer la porte à l’éventualité d’un retour du président Ali Bongo à la tête du pays, en dépit des appels de l’opposition. Les horaires sont affichés en temps universel (TU)

ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX

« Réouverture des frontières

Les militaires putschistes qui ont renversé Ali Bongo Ondimba au Gabon ont annoncé la réouverture des frontières dès ce samedi, a déclaré à la télévision d’Etat le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). »Soucieux de préserver le respect de l’Etat de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l’ensemble des Etats du monde, et afin de favoriser la continuité de l’Etat tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux », le CTRI « décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes » à compter de samedi.Elles étaient fermées depuis le coup d’Etat qui a chassé du pouvoir Ali Bongo, qui dirigeait le pays depuis 14 ans. Les autorités n’ont en revanche pas levé le couvre-feu qui demeure en vigueur sur l’ensemble du territoire de 18H00 (17H00 GMT) à 6H00 (5H00 GMT)

UNE TRANSITION EN LONGUEUR ?

Le général Oligui promet des institutions « plus démocratiques » mais sans « précipitation »Le général Brice Oligui Nguema a promis des institutions « plus démocratiques » et respectueuses des « droits humains », mais sans « précipitation » lors de rencontres organisées vendredi avec le corps diplomatique et les organisations internationales.Les pays occidentaux et africains qui avaient condamné le coup d’Etat mais que le général avait convié à ces rencontres n’ont pas dépêché leurs ambassadeurs mais des diplomates de rang inférieur. Brice Oligui Nguema a également ciblé « la corruption » de l’ancien pouvoir d’Ali Bongo, dont la famille dirigeait le pays depuis plus de 55 ans.

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