L’OTAN débloque un milliard d’euros pour l’innovation technologique

Technologie : Au travers du Fonds pour l’innovation, le NIF, l’OTAN se prépare en 2023 à réaliser ses premiers investissements dans des startups et des fonds deep tech. L’ambition : réunir capital-risque, innovation et défense.

Vingt-trois pays de l’Otan, dont l’Allemagne mais non la France, ont mis sur pied un fonds d’investissement. Les Etats deviennent ainsi associés commanditaires du Fonds OTAN pour l’innovation (NIF).

Doté d’un milliard d’euros, ce véhicule de capital-risque a pour mission d’investir directement dans des startups technologiques des 23 pays concernés. Il procédera en outre à des investissements indirects dans des fonds deep tech avec « un impact transatlantique. »

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Un milliard d’euros pour la deep tech

Présenté comme le premier fonds de capital-risque multisouverain au monde, le NIF a pour but de soutenir le développement de technologies de pointe. Sa fonction est ainsi « d’exploiter la capacité d’innovation du secteur privé pour résoudre des problèmes de défense et de sécurité critiques. »

Sur son site, le NIF précise cibler des « secteurs verticaux à fort impact », parmi lesquels l’intelligence artificielle (IA), la biotechnologie, l’énergie et la propulsion, mais également le quantique, le hardware et les logiciels de pointe.

Les premiers investissements du fonds de l’Otan sont annoncés pour cette année. Des opérations seront officialisées en septembre. Les transactions réalisées par le NIF porteront principalement sur des startups en phase de démarrage, ainsi que des levées allant du pre-seed à la série B.

La suède futur contributeur du NIF

L’équipe de direction du fonds est dirigée par Andrea Traversone en tant qu’associé gérant, avec Kelly Chen, Thorsten Claus, Patrick Schneider-Sikorsky et Chris O’Connor. Sa composition est gage d’expérience et d’expertise selon l’Otan.

Ses membres « apportent plus de six décennies d’expérience collective dans l’innovation technologique, les opérations militaires et le capital-risque », indique l’organisation, très active depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La Suède devrait rejoindre le fonds NIF après son adhésion à l’Otan.

« En tant que membre de l’OTAN, la Suède renforcera l’Alliance, non seulement par sa situation géostratégique et ses capacités militaires, mais aussi par la vitalité de son industrie de défense et de sécurité, qui favorise l’innovation et le développement de technologies de pointe », réagit Pål Jonson, ministre suédois de la Défense.

SOURCE ZDNET

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