Enseignement supérieur au Sénégal : Plus de 89 milliards de FCfa pour une intégration rapide au marché du travail
La Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant de 150 millions de dollars (plus de 89 milliards de FCfa), afin d’améliorer la capacité des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal à adapter les compétences enseignées aux besoins du marché de l’emploi.
. Selon un communiqué de presse, le financement de la Banque mondiale s’accompagne d’une subvention de 1,9 million de dollars provenant du fonds fiduciaire multi donateurs du partenariat pour l’éducation de la petite enfance (Early Learning Partnership – Elp).
«Ce soutien a pour cadre le Projet de l’enseignement supérieur professionnel orienté insertion et réussite des jeunes (Espoir‐Jeunes). Il est conçu pour améliorer les performances économiques des diplômés de l’enseignement supérieur, conformément aux objectifs de promotion de la croissance inclusive, de la prospérité partagée et de l’égalité des sexes au Sénégal », précise la Banque mondiale.
« Nous sommes confiants quant à l’atteinte des objectifs de ce projet car s’inspirant des résultats déjà satisfaisants de l’Institut supérieur d’études professionnels (Isep) de Thiès, financé par la Banque mondiale. Ce financement permet la création de huit autres institutions dans des régions ciblées par le gouvernement du Sénégal. Les compétences professionnelles adéquates et pertinentes qu’ils offrent permettront de favoriser une intégration rapide des bénéficiaires au marché du travail. Ce projet devrait avoir un impact positif avec, à court terme, l’inscription de plus de 16 000 étudiants en tant que premières cohortes dans les Isep nouvellement créés », a dit Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
Les 8 nouveaux Isep seront édifiés dans des régions aux profils différents en fonction des besoins socio-économiques.
« Ces nouveaux Isep prendront en compte le potentiel intrinsèque des zones géographiques de chaque région, des métiers des mines à ceux liés à l’arboriculture fruitière, ou encore à la transformation de produits halieutiques, sans oublier l’industrie textile. L’objectif est de pouvoir répondre à la demande professionnelle locale, », a déclaré Pamela Mulet, spécialiste éducation et chef d’équipe du projet Espoir-Jeunes à la Banque mondiale.
En plus de la création d’infrastructures, ce projet soutiendra les réformes en cours et prévues de l’enseignement supérieur. Il devrait ainsi améliorer le cadre de gouvernance du secteur tout en accompagnant l’État du Sénégal dans ses options stratégiques, notamment l’élargissement de l’accès aux programmes de formation professionnelle tertiaire à court terme et aussi la promotion d’une plus grande utilisation des technologies de l’information dans l’enseignement supérieur.
Source – lejecos