La célébration sénégalaise de la Tabaski : ce qu’il faut savoir

Les musulmans résidant au Sénégal célébreront la Tabaski ou l’Aïd el-Kébir le 9 juillet 2023. Au Sénégal, le jour de la Tabaski est férié. Il s’agit d’une journée ponctuée de fêtes et de prières. Découvrons donc les coutumes auxquelles les Sénégalais s’adonnent au cours de ce jour de célébration.

Quelques mots sur l’Aïd el-Kébir, la fête du sacrifice

L’Aïd el-Kébir, également appelée fête du Sacrifice, est une journée chômée au Sénégal, tout comme dans plusieurs autres pays africains d’ailleurs, ainsi que d’autres localités dans le monde. Dans le pays, ce jour mémorable est désigné par le terme « Tabaski ».

Si vous avez l’habitude de rester à la maison, et vaquer à vos occupations ou activités préférées, comme lire ou encore jouer surun site de paris sportif belge betFIRST, vous n’aurez sans doute pas le temps. Ce, car pendant cette journée bien remplie, tout le monde se consacre à la prière et partage un grand banquet. Non que vous n’ayez pas le droit, mais qu’il ne vous restera pas de créneau pour effectuer autre chose que de profiter des festivités.

Quoi qu’il en soit, il est à savoir que les fidèles du Sénégal fêtent la Tabaski, qui signifie « fête du mouton », deux mois et dix jours après les festivités du Ramadan. Ce sont surtout les Arabes qui nomment cette fête l’Aïd el-Kébir. Cette journée est l’occasion de commémorer l’obéissance d’Ibrahim face à Dieu, au moment où ce dernier lui demanda d’offrir son fils Ismaël en sacrifice.

Selon les écrits, Ibrahim s’est totalement soumis à la volonté divine. Cependant, à la toute dernière minute, un ange divin, en l’occurrence l’archange Gabriel, fait son apparition et dit à Ibrahim de sacrifier un mouton à la place de son garçon. En outre, l’Aïd el-Kébir symbolise l’apogée du pèlerinage à La Mecque.

Tabaski au Sénégal : moments de partage, prières et sacrifices

Afin de respecter la tradition de la fête du sacrifice, tous les musulmans sont tenus de tuer un mouton au jour de la Tabaski, après les sessions de prières et dès que l’imam aura sacrifié son mouton. Lorsque le mouton sera égorgé, il sera coupé en trois parts.

L’une sera mangée le jour de la fête, la seconde sera offerte aux personnes qui n’ont pas de mouton à sacrifier et la troisième sera consommée le lendemain et les jours suivants. À défaut de mouton, les pratiquants peuvent tuer une chèvre, ou même une vache.

Dans tous les cas, la viande obtenue ne doit en aucun cas être gaspillée. Les croyants doivent tout manger ou éventuellement en donner aux pauvres ou à leurs proches. C’est une des raisons pour laquelle l’on dit que la Tabaski est une journée de partage. Ceux qui ont de la viande en offrent à ceux qui n’en ont pas.

Que font les croyants au cours de la journée de la Tabaski ?

Tous les ans, le déroulement de la journée de l’Aïd el-Kébir est le même. Les hommes vont tous à la mosquée afin de prier. De leur côté, les femmes restent dans leur demeure afin de préparer du « ngalakh », une spécialité culinaire que les musulmans et les chrétiens mangent durant les festivités de Pâques.

Cette journée se déroule sous le signe de la bienséance et de la solidarité. Les fidèles peuvent en profiter pour visiter leurs proches et d’autres personnes. Les actes de charité et de générosité rythment cette journée.

Bref, c’est un véritable jour de fête. Les tables sont agrémentées de différents plats et spécialités, dont la star est bien sûr le mouton, accompagné de soupe de vermicelles au mouton, et de diverses boissons, dont le thé, sans oublier les desserts à volonté.

Mis à part cela, les pratiquants se vouent également à certaines coutumes. Lors de l’Aïd el-Kébir au Sénégal, tous se vêtent de leurs plus beaux habits et viennent rendre visite à leurs voisins de même qu’à leurs amis, afin de leur souhaiter un heureux Aïd.

Source – igfm

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