Guerre en Ukraine: la mission africaine pour la paix attendue à Kiev et Sotchi la semaine prochaine?

Il y a deux semaines, le président sud-africain Cyril Ramaphosa annonçait qu’une mission africaine de paix entre l’Ukraine et la Russie serait prochainement menée par six chefs d’États du continent. À l’origine de ce projet de mission, il y a la fondation Brazzaville, créée en 2015 par le Français Jean-Yves Ollivier. La mission pourrait avoir lieu la semaine prochaine.

Après s’être récemment déplacé en Russie et en Ukraine, ce dernier a annoncé ce mardi 30 mai que la mission devrait se rendre à Kiev et à Sotchi la semaine prochaine, même si des doutes subsistent encore sur ce calendrier. L’homme d’affaires français entreprend à compter d’aujourd’hui une tournée des capitales africaines concernées par cette mission africaine pour la paix en Ukraine. L’objectif est de préparer la mission et surtout affiner le calendrier.

Jean-Yves Ollivier a ainsi atterri ce matin au Caire où il doit s’entretenir avec le président égyptien, Abdel-Fattha al-Sissi, et le président zambien Hakainde Hichilema ont un impératif le 8 juin : un sommet du Comesa, le marché commun de l’Afrique orientale et australe, est en effet prévu ce jour-là à Lusaka.

« Un dialogue beaucoup plus approfondi »

Annoncée dans un premier temps en milieu de semaine prochaine, la mission pourrait finalement se déplacer à Kiev puis à Sotchi autour des 10 et 11 juin prochains. Malgré ses soucis d’agenda, pour le président de la fondation Brazzaville, il ne fait aujourd’hui guère de doute que la mission aura bien lieu.

« C’est une mission de paix qui devrait, nous l’espérons, ouvrir la porte à un dialogue beaucoup plus approfondi que sur les points sur lesquels nous allons dès l’abord discuter et essayer de trouver des accords. On commence un processus », explique Jean-Yves Ollivier.

Quels sont ces points sur lesquels vous tente-t-il de trouver des accords ? « Ce sont des points d’ordre humanitaire : échanges de prisonniers de guerre, échanges de prisonniers hors prisonniers de guerre, le problème des enfants, le problème des grains et le problème des engrais », poursuit le président de la fondation Brazzaville.

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