Alerte – Situation sociopolitique: Le F24 dénonce la «traque des journalistes, activistes et opposants»

Le F24 s’indigne des arrestations constatées récemment. Ce mouvement, qui lutte contre la 3ème candidature de Macky Sall, a dénoncé une «traque des journalistes, activistes et opposants». Il appelle au respect de l’Etat de Droit. 

Par Malick GAYE – C’est un constat fait par le F24. «Malgré les appels à la paix, à la décrispation et à la désescalade, les autorités persistent et continuent d’édicter des mesures qui peuvent être assimilées à une traque des activistes, des opposants et des journalistes pour des prises de position fondées sur la liberté d’expression», a constaté le mouvement qui lutte contre une troisième candidature de Macky Sall à la Présidentielle. Dans un communiqué signé du Secrétariat exécutif, le F24 affirme que ceux qui sont dans les liens de la détention «le sont, en majorité, pour des délits d’opinion». A cet effet, il interpelle les autorités sur le respect des lois et règlements du Sénégal. «Le régime de la garde à vue obéit à des règles strictes contenues dans les textes pénaux de la République du Sénégal.

Mieux, toute détention doit s’inscrire dans un cadre formel qui ne saurait accepter que d’honnêtes citoyens soient victimes d’arrestations préventives dont le but est d’aller chercher, voire fabriquer ensuite des charges», lit-on dans le communiqué.

Ainsi, le F24 dénonce «les perquisitions de domicile, sans mandat, et regrette la banalisation et le caractère liberticide des arrestations attesté par des chefs d’accusation identiques pour plusieurs personnes visées». Par conséquent, il condamne les arrestations et détentions arbitraires de responsables de la Société civile et de l’opposition, exige la libération immédiate des responsables de la Société civile et militants politiques arrêtés le 22 mai 2023 au-delà de 23 heures et dont la garde à vue n’a pas été notifiée, demande la libération des détenus politiques qui n’ont commis d’autres torts que d’exprimer une opinion contraire à celle de l’autorité ou de réclamer des droits élémentaires de manifestation et exhorte  l’Etat à respecter scrupuleusement ses obligations internationales en matière de sécurité juridique des personnes et de respect des droits humains.


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