Exploitation de «carrières» sur la route des Niayes : Une filière, presque à l’agonie !

Situées entre les intersections croisement Darou Thioube et celui de Niague, sur l’axe qui relie Keur Massar et Sangalkam, les trois «carrières» (grands terrains nus aménagés pour vendre du béton, du ciment, du sable etc.) n’attirent plus beaucoup de clients. Et pour cause, beaucoup de propriétaires ont arrêté les travaux dans les chantiers de construction avoisinants. Pour la simple raison qu’ils ne disposent plus d’assez de moyens financiers pour poursuivre les travaux de leur maison, face à la hausse généralisée des prix.

Cette situation est durement ressentie par les gens qui opèrent dans la filière des «carrières». Du coup, les activités tournent au ralenti dans les «carrières» entrainant des retards dans la finition des travaux des nouvelles constructions immobilières. Sur les sites, les produits sont ainsi en souffrance : les tas de béton blanc, «célex», entre autres, sont disséminés çà et là, dans l’attente d’un hypothétique client. Malgré toutes ces difficultés, le prix du béton noir, appelé béton armé, a flambé.

Ousseynou Diop, chargé de la facturation dans une « carrière », explique : «pour éviter de vendre à perte, nous sommes obligés de procéder à une augmentation du prix du m3 de béton armé. Nous n’augmentons jamais les prix sans raison, nous tenons toujours compte du transport et du prix auquel le fournisseur nous a vendu le béton. Nous avons acheté le chargement à 600.000 FCFA, compte non tenu du transport. Donc, il est normal de vendre le mètre cube à 32.000 FCFA».Quant aux autres produits comme le sable, le béton célex, leurs prix sont restés stables. Le mètre-cube du béton célex est cédé à 17.000 FCFA. Cependant, «les prix sont revus à la hausse à cause des pluies qui imbibent nos produits. Il y a un surpoids», a indiqué M. Diop

Sud Quotidien

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