Israël: confronté à la rue, Netanyahu fait face à un choix crucial

Un nouveau cap a été franchi en Israël. La contestation contre la réforme de la justice se durcit ce lundi 27 mars. Une grève générale est déclarée à l’appel de la principale centrale syndicale. Le pays est au bord de « l’effondrement », dit le chef de l’opposition. Et pendant ce temps, le Premier ministre Benyamin Netanyahu reste silencieux.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa

Benyamin Netanyahu va-t-il ou non suspendre cette réforme de la justice controversée ? Selon ses détracteurs, elle vise à affaiblir la justice. Des tractations sont en cours entre le Premier ministre et les différents chefs de parti sur lesquels repose sa coalition.

Mais tous ne font pas front commun derrière lui. Un ministre se rebelle : le très controversé et provocateur Itamar Ben Gvir, issu de l’extrême droite. Benyamin Netanyahu peut passer outre son soutien, mais cela pourrait provoquer la chute de son gouvernement. Il doit donc trouver un compromis.

Il a appelé « tous les manifestants à Jérusalem, de droite comme de gauche, à se comporter de manière responsable et à ne pas agir violemment. Nous sommes des gens frères ».

Benyamin Netanyahu a-t-il les moyens de poursuivre sa réforme ?
La seconde option : Benyamin Netanyahu reste droit dans ses bottes et poursuit son projet de réforme judiciaire. Mais en a-t-il les moyens ? La rue est en ébullition après douze semaines de contestation. Le pays plonge désormais dans l’une des pires crises de son histoire.

Tous les vols au départ de l’aéroport Ben Gourion sont annulés, les ports ferment également. Il n’y a pas d’école, pas d’université. C’est la grève illimitée. Les hôpitaux sont en service réduit et les centres commerciaux baissent le rideau. Les employés de la high-tech, secteur clé en Israël, débrayent. Le temps est compté.

L’heure du choix a donc sonné pour Benyamin Netanyahu. Il doit prendre sa décision et vite. Sa première option serait de suspendre sa réforme de la justice. Selon les médias israéliens, son gouvernement composé de partis de la droite, de l’extrême droite et de formations religieuses, après d’âpres négociations, est désormais disposé à le suivre.

Mais tous ne font pas front commun derrière lui. Un ministre se rebelle : le très controversé et provocateur Itamar Ben Gvir, issu de l’extrême droite. Benyamin Netanyahu peut passer outre son soutien, mais cela pourrait provoquer la chute de son gouvernement. Il doit donc trouver un compromis.

Il a appelé « tous les manifestants à Jérusalem, de droite comme de gauche, à se comporter de manière responsable et à ne pas agir violemment. Nous sommes des gens frères ». 

Benyamin Netanyahu a-t-il les moyens de poursuivre sa réforme ? 

La seconde option : Benyamin Netanyahu reste droit dans ses bottes et poursuit son projet de réforme judiciaire. Mais en a-t-il les moyens ? La rue est en ébullition après douze semaines de contestation. Le pays plonge désormais dans l’une des pires crises de son histoire.

Tous les vols au départ de l’aéroport Ben Gourion sont annulés, les ports ferment également. Il n’y a pas d’école, pas d’université. C’est la grève illimitée. Les hôpitaux sont en service réduit et les centres commerciaux baissent le rideau. Les employés de la high-tech, secteur clé en Israël, débrayent. Le temps est compté.

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