Sécurité routière : Serigne Mboup préconise la digitalisation

A cause de la gravité de l’accident de Sikilo, l’Etat avait pris 22 mesures pour assurer la sécurité routière. En ce sens, les ministères de l’Intérieur et des Transports ont signé un arrêté conjoint interdisant le trans­port interurbain entre 23h et 5h du matin. D’autres devaient suivre.

Mais pour le président du groupe Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm), c’est bien beau de prendre des mesures, mais il faut songer à leur efficacité, leur faisabilité. Serigne Mboup estime que la meilleure manière d’assurer la sécurité routière aujourd’hui, c’est de faire recours à des applications, introduire la digitalisation dans le secteur des transports publics. «L’Etat peut régler l’essentiel des problèmes liés souvent aux accidents de la route par le numérique. Que ça soit l’interdiction des voyages de nuit, la limitation de vitesse, tout peut se régler digitalement. Par exemple, les véhicules peuvent être équipés d’un boitier qui peut résoudre les problèmes de sens interdit, le franchissement d’une ligne continue. La solution existe. Les avions, par exemple, sont localisables partout, grâce au Gps, à moins que l’appareil ait des ennuis techniques», a indiqué hier le patron du groupe Comptoir commercial Bara Mboup, lors du lancement de la célébration du trentenaire de Ccbm industries.
Créé en 1992 sur les bases de l’entreprise familiale, le Groupe Ccbm est aujourd’hui considéré comme l’un «des acteurs économiques privés à capitaux sénégalais les plus dynami­ques».

«Il a réalisé 65 milliards de francs Cfa Hors taxes (Ht) de chiffre d’affaires en 2020 et emploie près de 1700 salariés.

La stratégie du Groupe Ccbm s’articule autour de la mise à la disposition de produits de consommation de qualité aux prix les plus compétitifs et le développement des franchises, incubateur d’emplois.

Aussi recherche-t-il localement la production de biens et services jusqu’alors réservés à une élite, que ce soit dans les do­maines de l’électroménager, de l’informatique, de l’automobile ou de l’immobilier», mentionne un document remis à la presse.

Aujourd’hui, «le Groupe Ccbm s’investit dans les secteurs de l’agriculture et de la microfinance par des projets novateurs, fiables pour le développement économique du Sénégal et le bien-être de sa population.

Le groupe, uni par les valeurs d’audace, de performance et de solidarité, se structure autour de 8 pôles et 16 filiales : alimentaire et grande distribution, électronique et équipements, automobile et machinerie, transit et logistique, immobilier et construction, assurance, et mé­dias».

Dans le cadre de la célébration de ses 30 ans d’existence, le groupe Ccbm organise des journées portes ouvertes du 19 au 21 janvier à l’esplanade du Grand Théâtre. Des panels sur différentes thématiques, notam­­ment la souveraineté alimentaire, l’importance de la logistique dans l’économie, entre autres, sont prévus au cours desdites journées, d’après Serigne Mboup.


Par Dialigué FAYE – [email protected]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *