El Hadji Abdourahmane Diouf lance un projet visant à trouver des « solutions durables » à la pollution plastique

Dakar, (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, El Hadji Abdourahmane Diouf, a présidé, lundi, à Dakar, un atelier de lancement du projet ‘’Solutions durables à la pollution plastique au Sénégal’’ et d’évaluation de la loi relative à la prévention et à la réduction de la pollution plastique.

Le but de cette rencontre est ‘’non seulement de mettre en évidence la volonté infaillible de l’État du Sénégal de ne ménager aucun effort pour trouver une solution durable à la pollution plastique, mais aussi de promouvoir une vision consensuelle et une ambition commune de vaincre le fléau sous toutes ses formes’’, a expliqué M. Diouf.

Selon lui, le Sénégal cherche des solutions ‘’efficaces, inclusives et adaptées à nos réalités’’, concernant la lutte contre la pollution plastique.

Le pays a connu une progression ‘’majeure’’ dans ce domaine, ce qui lui ‘’permettra […] de bénéficier d’un réseau international d’expertise, d’outils d’aide à la décision et de solutions innovantes, pour accélérer sa transition vers une gestion durable du plastique’’, a signalé le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

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Le Sénégal veut, en matière de lutte contre la pollution plastique, abandonner la ‘’logique de réaction’’ et adopter la ‘’logique de transformation structurelle’’, transformer ‘’un défi commun (cette forme de pollution) en opportunité de développement durable’’, a-t-il dit.

La représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, signale que le projet de lutte contre la pollution plastique repose sur ‘’quatre transformations majeures’’, dont la consolidation du cadre juridique et institutionnel.

La représentante adjointe du PNUD au Sénégal, Catherine Phuong

Le projet ‘’Solutions durables à la pollution plastique au Sénégal’’ va promouvoir ‘’la transformation des comportements, le renforcement de la culture environnementale, l’engagement du secteur privé et la promotion des solutions économiques circulaires’’.

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Il servira en même temps à mettre en place ‘’un système national rigoureux de mesure, de reporting et de vérification destiné à quantifier les flux de plastiques, les émissions associées, ainsi que les bénéfices environnementaux globaux’’, a dit Mme Phuong

L’évaluation de la loi relative à la prévention et à la réduction de la pollution plastique est ‘’fondamentale’’, non seulement pour mesurer les acquis, pour identifier aussi les lacunes, dont l’absence de décrets d’application, le défaut de coordination entre les services concernés et la structuration incomplète de la filière ‘’responsabilité élargie du producteur’’, selon la représentante adjointe du PNUD au Sénégal.

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