Retard des Lions

« il y a eu des couacs dans l’organisation…» Au lendemain du match amical Sénégal – Brésil disputé à Londres, le secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Sow, est revenu sur les raisons du retard des Lions. Entre contraintes imposées par les organisateurs, embouteillages annoncés et décisions contestées, il a apporté plusieurs clarifications.

Selon Abdoulaye Sow, la FSF avait d’abord proposé que la rencontre se joue en France, où les conditions d’organisation et de déplacement auraient été plus favorables. « On leur avait proposé de jouer le match en France parce que nous savions que la France serait idéale pour les bonnes conditions. Mais c’est eux qui ont proposé le match, c’est eux qui payent. Ils nous ont dit de jouer en Angleterre. »

Il rappelle également que les coûts logistiques étaient très élevés côté sénégalais. « En Angleterre, il y a une tradition, c’est cher. Et en dehors des primes, c’est la Fédération qui a tout payé. La Fédération a pris un hôtel à une heure du stade. Ce n’est pas une excuse, parce que le Brésil était à 45 minutes et ils n’étaient pas en retard », déclare-t-il au micro de la chaine nationale.

Le responsable fédéral reconnaît que plusieurs facteurs extérieurs avaient été signalés en amont. « Ils nous avaient avertis en disant que, le même jour, il y aurait un match de boxe, un match de rugby… trois événements. Donc l’embouteillage était inévitable et on en avait tenu compte. » Abdoulaye Sow admet cependant que la FSF a également sa part de responsabilité : « Il y a eu des défaillances organisationnelles chez nous et chez les organisateurs. Le plus important, c’est d’en tirer des leçons. Le Sénégal est arrivé à un niveau où on ne doit plus avoir ce genre de détails. »

L’un des points ayant le plus irrité la délégation sénégalaise concerne la séance d’entraînement prévue sur la pelouse de l’Emirates Stadium, finalement annulée pour les Lions. « L’organisateur avait dit que chaque équipe devait avoir 60 minutes d’entraînement sur le terrain. Mais lors de la réunion technique, on nous a annoncé qu’il n’y aurait plus d’entraînement sur la pelouse. À notre grande surprise, le Brésil s’est entraîné », regrette-t-il. Abdoulaye Sow conclut en assurant que ce type de désagrément fait désormais partie des erreurs à corriger. « On a situé le problème et ça ne peut plus se reproduire. »

wiwsport.com

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