De Pape Sarr à Mamadou Sarr, les couleurs de l’équipe nationale en héritage
L’héritage s’est bien préparé chez Pape Sarr, l’ancien international sénégalais. Près de deux décennies après sa retraite, l’ancienne gloire voit son fils Mamadou Sarr toquer à la porte de la Tanière. Auteur de belles prestations avec le Racing Club de Strasbourg depuis la saison dernière, le jeune défenseur a été appelé pour la première fois par le sélectionneur national Pape Thiaw pour suivre les traces de son Papa.
Comme rarement, l’équipe nationale du Sénégal va connaitre une arrivée heureuse, une belle histoire que nous réserve le football. Après avoir vu son père, Pape Sarr (27 sélections), enfiler le maillot de la sélection nationale, Mamadou Sarr va faire son entrée dans la légende des grands héritiers de la Tanière.
On avait l’histoire de Khalilou Fadiga et de Noah Fadiga, c’est maintenant au tour de Pape Sarr (1999-2003), l’un des figures de la belle époque de 2002 à la CAN/Mondial et de son fils Mamadou Sarr. « C’est un joueur qui a écrit de belles pages de l’histoire de l’équipe nationale du Sénégal. Il avait rejoint la sélection à l’époque où venir jouer au Sénégal n’était pas évident. Entre 2000 et 2002 à la CAN comme au Mondial, la plupart des buts du Sénégal passait par ses pieds. Pape Sarr fut un grand Gaïndé et voir son fils rejoindre le Sénégal ne m’étonne pas », affirme Abdoulaye Mbar Diouf.
Pourtant, beaucoup avaient oublié cet amour pour le maillot qu’avait voué Pape Sarr. Après l’une de ses récentes sorties, il avait fait comprendre que le choix revenait à son fils et qu’effectivement l’ancienne gloire avait la possibilité de jouer pour la France et pour le Sénégal. Une déclaration jugée ambiguë et opportuniste par certains observateurs, oubliant la réalité des choix qui s’offraient effectivement à Mamadou Sarr.
Présent aujourd’hui dans la liste de Pape Thiaw, Mamadou Sarr a fait son choix et il a choisi le Sénégal. Contre le Brésil et le Kenya, Mamadou Sarr pourrait faire ses débuts sous les couleurs du Sénégal, 26 après les débuts de son père en équipe nationale (1999). L’histoire avec la Tanière continue chez les Sarr.
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