Poséidon, le nouveau drone sous-marin de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine a déclaré ce mercredi 29 octobre que la Russie avait testé un drone sous-marin à capacité nucléaire, le Poséidon. Il serait capable de déclencher des vagues océaniques radioactive. 

C’est une nouvelle provocation lancée aux États-Unis. Le président russe Vladimir Poutine annonce avoir effectué le premier test de son « drone sous-marin Poséidon.' » Il s’est exprimé dans un message aux soldats blessés lors de la guerre en Ukraine ce mercredi 29 octobre lors de sa visite dans un hôpital militaire en défendant « un autre système prometteur. »

« Il s’agit de technologies totalement nouvelles, d’une nouvelle étape du point de vue de la sécurité de notre pays », a déclaré pour sa part le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov en réponse à l’agence de presse officielle TASS. 

« Aucun autre appareil dans le monde n’est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur »

Le drone Poséidon, selon Moscou, est à propulsion nucléaire. Il peut également transporter des charges atomiques (jusqu’à 100 mégatonnes selon certaines sources) et frapper des zones côtières.

« Aucun autre appareil dans le monde n’est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur » à laquelle il opère, a assuré le maître du Kremlin. Il est capable de se déplacer à plus d’un kilomètre de profondeur, à une vitesse de 60 à 70 nœuds, tout en restant indétectable, soit une vitesse dépassant les 100km/h, assure une source au sein du complexe militaro-industriel russe, citée précédemment par l’agence de presse officielle TASS. 

Il ajoute qu’il n’existait « aucun moyen de l’intercepter ». 

Une arme capable de déclencher des vagues océaniques radioactives

La capacité du drone sous-marin Poséidon dépasse largement celle du missile balistique intercontinental Sarmat, a déclaré le président Vladimir Poutine. Il avait pourtant à l’époque qualifié ce dernier comme « sans équivalent. »

Et pour cause : Poséidon serait capable de déclencher des vagues océaniques radioactives rendant les villes côtières inhabitables.

Il est censé équiper à terme le Belgorod, un sous-marin nucléaire mis en service en juillet 2022 et qui a les installations nécessaires pour le lancer.

Un contexte de tension entre États-Unis et la Russie

Cette annonce du maître de Kremlin intervient alors que les relations entre Vladimir Poutine et Donald Trump sont en dents de scie ces dernières semaines. Le président américain déplore que ses conversations avec son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine n’aillent « nulle part ».

De son côté, Vladimir Poutine mutiplie les provocations. Il avait déjà annoncé un essai final réussi d’un autre missile de croisière à propulsion nucléaire, les Bourevestnik. D »une portée illimitée », il est capable de tenir en échec selon lui quasiment tous les systèmes d’interception.

Un contexte qui rappelle celui de 2018. À l’époque, Vladimir Poutine avait dévoilé la mise au point par l’armée russe de ces armes ultramodernes pour faire face selon Moscou aux menaces des États-Unis.

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