Kébémer: 110 acteurs locaux bénéficient de la deuxième phase du projet ”Build Louga”
Kébémer, 23 sept (APS) – Cent dix acteurs locaux du département de Kébémer vont bénéficier d’une formation sur la transformation et la valorisation des produits locaux, dans le cadre de la deuxième phase du projet à impact “Build Louga” de la société minière Grande Côte Opérations (GCO), a-t-on appris du responsable dudit projet, Ousmane Goudiaby.
Les bénéficiaires sont des acteurs locaux venus des communes de Thieppe, Kab Guèye et Diokoul Diawrigne, dans le département de Kébémer.
“Cette session vient s’ajouter à celle de l’année dernière, qui avait concerné 183 acteurs locaux, soit un total de 293 personnes formées”, a déclaré M. Goudiaby, en marge de la cérémonie officielle de lancement de la deuxième phase de son projet “Build Louga”, présidée par le préfet de Kébémer, Ousseynou Mbaye.
Cette initiative est destinée à renforcer les compétences techniques et économiques des populations affectées par les activités de la société GCO.
Selon Ousmane Goudiaby, le programme “Build Louga”, planifié sur quatre ans, repose sur trois leviers, à savoir le renforcement des capacités, l’accès aux marchés et l’accès aux financements, infrastructures et équipements structurants.
“Le projet Build Louga vise à stimuler l’économie de trois communes, à savoir Thieppe, Kab Guèye et Diokoul Diawrigne”, a-t-indiqué.
Au-delà des mesures de mitigation et de compensation classiques, ce projet à impact de la société GCO “vise à contribuer au développement économique local des communautés affectées, en créant des opportunités durables de génération de riches”, a insisté Ousmane Goudiaby.
Le projet comprend la construction de chambres froides et de magasins de stockage, l’acquisition de camions frigorifiques et l’aménagement de fermes agricoles modernes remises aux communes impactées, a-t-il précisé.
Il a déclaré que “la finalité recherchée est la création de plus de 500 emplois durables dans l’agriculture, la pêche et l’élevage”.
Selon le préfet de Kébémer, Ousseynou Mbaye, “ces formations permettent aux populations, en particulier aux femmes, de s’autonomiser à travers des activités génératrices de revenus dans les Niayes, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche”.
Il a souligné que ce type de projet contribue à l’autonomisation des femmes et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Le préfet a salué “le comportement responsable” de la société GCO, qui “s’emploie à indemniser et à accompagner les populations dans leur quête de bien-être, au-delà des impacts immédiats” liés à ses activités extractives.
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