Le sommet sur l’IA débute à Paris avec une liste impressionnante d’invités de marque
Emmanuel Macron accueille pas moins de 1.500 personnalités politiques et économiques à Paris, lors d’un sommet sur l’IA qui se tient dans un contexte tendu.
“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.
Chefs d’États et grands dirigeants d’entreprises
“Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi.
Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée), le chancelier allemand Olaf Scholz, le secrétaire général des Nations Unies António Guterres, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, Demis Hassabis, directeur de Google Deepmind, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement. Elon Musk pourrait également être de la partie, même si sa présence est plus incertaine.
Un sommet aux multiples enjeux
Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.
Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche.