Au Tchad: « la situation est sous contrôle », après « une tentative de déstabilisation »
Des échanges de tirs ont éclaté au centre-ville de N’Djamena, près du palais présidentiel, semant la panique au sein de la population. Si aucune déclaration officielle n’a encore été faite pour expliquer les événements, des sources évoquent une attaque attribuée par des hommes armés contre la présidence. Le ministre d’État, Abderamane Koulamallah, a assuré que la situation est sous contrôle, promettant des éclaircissements dans les prochaines heures.
Des tirs nourris ont été entendus ce mercredi 8 janvier 2025 au centre-ville de N’Djamena, particulièrement aux abords du palais présidentiel. Ces événements ont suscité de vives inquiétudes au sein de la population. Jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a été faite pour informer les citoyens sur les causes de cet incident. Toutefois, certaines sources parlent d’attaque menée par des éléments des hommes armés visant la présidence.
Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et porte-parole du Gouvernement, Abderamane Koulamallah, s’est brièvement exprimé depuis la présidence de la République dans une vidéo entouré des hommes de tenues. Lors de son intervention diffusée en direct sur son compte facebook, il a qualifié les événements « d’incident » et a tenu à rassurer la population en affirmant que « la situation est sous contrôle ». Il a promis de revenir ultérieurement avec des précisions pour éclaircir ce qui s’est réellement passé.
Contexte de l’attaque
Les tirs interviennent dans un contexte particulier. Dans la matinée du 8 janvier 2025, le ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine M. Wang Yi, a été recu par son homologue tchadien. « Cette visite a permis de renforcer les relations bilatérales solides entre le Tchad et la Chine. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération diplomatique et économique entre les deux pays, consolidant ainsi la confiance mutuelle » ,selon Abderamane Koulamallah.
Le bilan de l’attaque, confirmé par le porte-parole du gouvernement, s’élève à 19 morts, parmi lesquels 18 assaillants. Selon Abderaman Koulamallah, ministre d’État et porte-parole du gouvernement, le commando comptait 24 individus lourdement armés. « Il y a eu 18 morts et six blessés parmi les assaillants, tandis que nous déplorons un mort et trois blessés, dont un grièvement, côté forces loyalistes ».
Des vidéos sensibles circulent sur les réseaux sociaux, montrant des corps habillés en civil étendus à même le sol. Par respect pour la sensibilité du public, IGFM a choisi de ne pas les publier.
