Promotion de la destination Sénégal: développer le tourisme à travers la pêche
Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, a tenu sa Journée à la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) hier, jeudi 12 décembre, sous le thème : «Tourisme et sécurité maritimes, enjeux et perspectives». Le département dirigé par Docteur Fatou Diouf compte ainsi poser la réflexion sur comment promouvoir la destination Sénégal à travers la pêche.
La Journée dédiée au ministère de la Pêche à la Foire internationale de Dakar (FIDAK), a été tenue hier, jeudi 12 décembre. Le thème choisi pour la célébrer est : «Tourisme et sécurité maritimes, enjeux et perspectives». Venu présider l’événement, le ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Docteur Fatou Diouf, a trouvé que le thème est une «invite pour réfléchir sur les défis à renouveler, mais aussi sur les opportunités immenses qui se dessinent à l’horizon pour nos côtes, nos infrastructures et nos communautés».
Selon le ministre, «le Sénégal riche de ses côtes, de ses ports et de ses écosystèmes marins, est une terre d’opportunités». Elle s’appuie sur le fait que «les ressources halieutiques alimentent des millions de foyers, tandis que notre littoral, par sa beauté et son authenticité, attire des touristes du monde entier». Toutefois, note Docteur Fatou Diouf, «pour que cet écosystème maritime continue de jouer pleinement son rôle moteur dans notre économie, il est impératif d’adresser avec sérieux les questions de sécurité maritime. Il ne peut y avoir de développement touristique durable ou de prospérité économique sans un environnement maritime sûr, résilient et protégé».
Selon toujours le ministre de la pêche, «face à des menaces comme la pollution marine, les activités illicites, les accidents en mer ou encore les dérèglements climatiques, les efforts des structures étatiques doivent être collectifs». Elle explique de ce fait, que «renforcer la sécurité maritime, c’est non seulement protéger les vies humaines, mais aussi préserver nos ressources pour les générations futures. Pour ce qui concerne le tourisme fluvio-maritime, il représente un secteur d’avenir si nous nous référons au tourisme côtier, à la croisière ou encore à la promotion de nos cultures maritimes et fluviales locales».
Dr Fatou Diouf insiste que «pour exploiter le potentiel maritime, il est nécessaire d’instaurer une confiance durable entre les visiteurs, les opérateurs et nos institutions». Le ministre a jugé, en outre que, la sécurité maritime doit devenir le socle sur lequel repose le développement touristique. Elle informe que son département «va œuvrer pour des moyens de transport fluvio-maritime diversifiés et modernes, des dispositifs de surveillance efficaces et une coopération renforcée entre les acteurs publics et privés».
Pour la Directrice générale du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Ndeye Rokhaya Thiam, «la croissance du tourisme maritime passera également par la mise en œuvre de lignes de croisière le long de la façade maritime, mais également dans les eaux intérieures comme le fleuve Sénégal». Et à ce niveau, indique-t-elle, «le conseil et actionnaires majoritaires à des projets en gestation susceptibles de générer un flux d’activités et de ressources importantes, tout en respectant bien entendu les normes de sécurité exigées… Cette journée est certainement une occasion pour contribuer à définir un plan d’action qui pourra promouvoir le tourisme maritime au Sénégal».
Ndeye Rokhaya Thiam a, elle aussi, salué l’importance de la mutualisation des forces entre les différentes structures de l’Etat. «Le COSEC a toujours accordé une importance primordiale à cette Journée du ministère de la Pêche car elle est la marque de l’inclusion, de la solidarité, de l’esprit de corps et d’une volonté sans faille de raffermir les liens existants entre les différentes structures évoluant dans le secteur des pêches et des transports maritimes». Il s’agit également, dit-elle, «de démontrer que les actions et projets menés au sein du ministère révèlent une même vision, celle déclinée par les plus hautes autorités de ce pays».
De son côté, le ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, envisage «qu’au sortir de cette journée la signature d’une convention de partenariat pour mieux encadrer ces femmes». Elle a profité de l’occasion pour inviter son homologue de la Pêche, au prochain festival Kom-Kom à Ziguinchor, dédié à l’autonomisation de la femme, du 16 au 22 décembre 2024.
Fatou NDIAYE
SUDQUOTIDIEN