Braquages, agression: And Gueusseum exige la délocalisation de l’EPS1 de Richard Toll
And Gueusseum exige la délocalisation de l’Etablissement public de santé de niveau 1 (EPS1) de Richard Toll. Cette doléance des partisans de Mballo Dia Thiam fait suite au braquage opéré le mardi 29 octobre à 03 h par 15 assaillants encagoulés. Dans un communiqué daté d’hier, lundi 04 novembre, And Gueusseum s’est dit profondément indignée et dénonce avec vigueur la terreur et la violence infligées aux malades et au personnel de l’hôpital de Richard Toll (EPS 1). «C’est l’occasion pour And Gueusseum d’exiger la délocalisation de l’Etablissement public de santé (EPS1) de Richard Toll, sans service de réanimation, érigé dans des marécages et exposé à des vidanges de ses fosses septiques deux fois par semaine».
Dans la même veine, And Gueusseum s’insurge contre l’agression d’un médecin à l’hôpital de Fann suivie de destruction d’équipements de réanimation par un accompagnant qui aurait perdu un proche, comme si l’hôpital avait une obligation de résultats. «Comme en de pareilles circonstances, dénonçant avec la dernière énergie ces actes ignobles et barbares perpétrés dans un lieu de traitement de personnes malades, And Gueusseum manifeste sa solidarité agissante à la communauté et interpelle le Gouvernement sur l’urgence de traquer ces malfrats et de sécuriser davantage les lieux de travail en particulier et les populations dans le désarroi en général», a déclaré la source. Et d’ajouter : «en plus des risques inhérents à l’exercice de leur travail, les personnels des postes de santé, maternités et hôpitaux en ont assez de devoir faire face à de tels actes devenus récurrents».
Dans un autre registre et saisissant cette opportunité, And Gueusseum a réitéré sa demande d’une séance plénière adressée au Premier ministre par courrier de rappel en date du 18 octobre 2024, restée encore sans suite, afin de faire appliquer les accords portant sur les augmentations de salaire aux contractuels des Etablissements publics de santé et aux travailleurs des Collectivités territoriales, en perspective de la nouvelle loi des finances 2025, pour envisager l’apurement, au cas échéant, du passif social.
DENISE ZAROUR MEDANG
SUDQUOTIDIEN