Cloud souverain: protocole d’accord entre Sénégal et Google
Le ministère de la Communication, des télécommunications et du numérique a signé avec le géant américain de l’internet, Google, un protocole d’accord pour la création d’un cloud souverain, «une première» en Afrique de l’Ouest.
«Cette infrastructure permettra au Sénégal d’assurer la protection des données sensibles, tout en répondant aux besoins croissants des administrations et des entreprises sénégalaises et africaines», indique un communiqué du ministère de la Communication, des télécommunications et du numérique transmis à l’Aps.
Le protocole d’accord a été signé lors de la visite de travail que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a effectuée, vendredi, en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (du 21 au 28 septembre) à la Silicon Valley, dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal : «le New Deal Technologique».
«La visite s’inscrit dans une démarche de veille et de recherche de partenariats stratégiques, techniques et financiers dans le processus d’accélération de la révolution numérique au Séné-gal», indique la même source.
A cette occasion, le président de la République et le ministre de la Communication, en compagnie du privé local, ont visité le siège de Nvidia, leader mondial de l’Intelligence artificielle, où le ministre a présenté les projets de création d’un supercalculateur à vocation sous-régionale.
Ainsi, «grâce à une série de rencontres avec des leaders mondiaux tels que Google, Meta, Nvidia et 500 Global, le Sénégal jette les bases d’une souveraineté technologique et d’une économie numérique performante à travers une connectivité universelle et un écosystème entrepreneurial dynamique».
Cette nouvelle stratégie vise à «renforcer les compétences, à démocratiser l’accès à Internet et aux services publics de base afin d’amorcer une transformation numérique inclusive, ambitieuse et résiliente».
SOURCE LEQUOTIDIEN
Lors du 79ème Sommet des Nations unies, le président de la République a réaffirmé «la nécessité de constitutionnaliser le droit de chaque citoyen à accéder à Internet».