Magal des ”2 rakkas” : le Kurel va rendre hommage à Diakha Cissé, un fidèle de Serigne Touba

Saint-Louis, (APS) – Les organisateurs de la quarante-septième édition du Magal des deux ”rakkas” de Saint-Louis veulent faire connaître les grandes figures qui ont marqué le mouridisme dont Cheikh Bassirou Diakha Cissé, un compagnon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de cette confrérie musulmane.

Cheikh Bassirou Diakha Cissé était dans le secrétariat rapproché du Cheikh pour qui il transcrivait le saint Coran et les panégyriques des érudits musulmans, selon le président de la commission communication du Kurel, Mactar Faye qui organise cet événement religieux le 5 septembre de chaque année dans la ville tricentenaire.

Il était un citoyen de Saint-Louis et parent de Madior Goumbo Cissé avec qui d’ailleurs il était à La Mecque, a ajouté M. Faye.

Le Kurel des deux rakkas, un regroupement des mourides pour la commémoration de la prière et du procès de Serigne Touba, va rendre également hommage à Mame Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba et à Cheikh Ibra Fall, son fidèle disciple durant la nuit du parrain à la place Bayeu Ndar, a-t-il fait savoir.

Un concours de récital de Coran est prévu dans le programme de l’évènement qui va retrouver son caractère populaire après une année de commémoration symbolique avec quelque fidèles imitant le geste du Cheikh devant le colonisateur du fait de la proximité avec le Gand Magal.

Ainsi, les daaras de Saint-Louis sont invités à s’associer à cette célébration, a dit le président de la commission communication à la presse, une façon pour le Kurel de s’inscrire dans la voie du Cheikh qui vouait un amour indéfini à la connaissance, à l’apprentissage et au Coran.

La prière sera dirigée par l’Imam du Kurel, Serigne Mame Mor Mbacké, fils de Serigne Mourtada Mbacké.

Le 5 septembre 1895, venu répondre à une convocation de l’autorité coloniale, Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises, a effectué deux “rakaas” dans le bureau du gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF), à Saint-Louis.

Cheikh Ahmadou Bamba était alors sur le point d’être exilé au Gabon.

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