Mpox: Asie sur ses gardes
Un cas de mpox a été détecté aux Philippines lundi 19 août, le premier sur l’archipel depuis le début 2024. Les autorités sanitaires doivent encore déterminer s’il s’agit d’un cas de sous-type clade 1b, variant jugé plus létal. Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son niveau d’alerte sanitaire le plus élevé au niveau international, plusieurs pays d’Asie ont renforcé leurs contrôles.
Par : RFI
Aux Philippines, le patient qui a contracté le virus mpox, dont on ignore encore la souche, n’a pas voyagé à l’étranger. Le trentenaire a été pris en charge après l’apparition il y a plus d’une semaine des symptômes typiques du virus : fièvre, fatigue, éruption cutanée. En annonçant la nouvelle, les autorités sanitaires ont rappelé les mesures de prévention pour éviter de nouvelles contaminations.
Ailleurs en Asie, on renforce les contrôles, même de manière préventive. Si aucun nouveau cas de mpox n’a été détecté en Malaisie cette année, les autorités ont renforcé les contrôles aux frontières. Tout voyageur en provenance de pays à forte circulation du virus doit, une fois arrivé sur le sol malaisien, surveiller sa santé pendant une période de trois semaines et, en cas de symptômes, s’adresser à la structure sanitaire la plus proche.
En Indonésie, le ministère de la Santé a mis en place un formulaire médical dans lequel les visiteurs étrangers sont tenus de renseigner leurs récentes destinations. Même chose en Thaïlande, qui a renforcé le contrôle des passagers. En Chine enfin, deux jours après l’alerte de l’OMS, les autorités ont mis en place un dépistage des symptômes pour tout voyageur arrivant de l’étranger, la mesure sera en vigueur pendant six mois.