Guerre à Gaza: des dizaines de morts dans trois bombardements israéliens, dont un contre une école
Mardi 16 juillet, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant des dizaines de morts dans plusieurs bombardements, dont un sur une école abritant des déplacés, selon les autorités locales. Les enfants, victimes du conflit, sont soignés dans la plus grande des précarités, devant fréquemment subir des amputations.
Israël a multiplié mardi 16 juillet les frappes sur la bande de Gaza, où trois bombardements, notamment sur une école abritant des déplacés, ont fait des dizaines de morts, selon les autorités locales, après des critiques américaines sur le nombre élevé de victimes civiles.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré que l’armée devait « augmenter encore la pression sur le Hamas », auteur d’une attaque sans précédent du 7 octobre contre Israël, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.
Le mouvement islamiste palestinien « subit une pression croissante parce que nous lui faisons mal, nous éliminons ses hauts commandants et des milliers de ses terroristes.
C’est exactement le moment d’augmenter encore la pression », a déclaré le Premier ministre israélien.
Selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), « de multiples frappes à travers la bande de Gaza » ont fait mardi « des dizaines de morts et de blessés ».
L’une d’elles a eu lieu « à quelques centaines de mètres » d’un centre des Nations unies à Deir el-Balah, une localité du centre du territoire qui abrite de nombreux déplacés.
Le département d’État américain avait estimé lundi 15 juillet que le nombre de victimes civiles « restait inacceptable » dans la bande de Gaza, où la guerre a fait des dizaines de milliers de morts.
48 morts et des « dizaines de blessés »Mardi soir, la Défense civile de Gaza, organisme dépendant du Hamas, a annoncé que trois frappes israéliennes avaient fait 48 morts et « des dizaines » de blessés.
« Trois massacres ont eu lieu en moins d’une heure contre des déplacés », a déclaré son porte-parole, Mahmoud Bassal, sans détailler le bilan.