Sommet de l’AES: accueil chaleureux à Niamey du capitaine Ibrahim Traoré
Samedi 6 juillet 2024 se tiendra à Niamey le 1er sommet de l’Alliance des États du Sahel, une organisation qui comprend les trois pays du Sahel central : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. L’événement qualifié d’historique par les autorités militaires nigériennes prévoit de poser les bases d’une confédération entre ces trois pays. Dans les rues de Niamey, la ferveur était de mise ce vendredi 5 juillet pour accueillir le chef d’État du Burkina, capitaine Ibrahim Traoré.
Galvanisés par de nombreux appels à manifester des organisations de la société civile et du gouvernement, la foule était nombreuse ce vendredi après-midi dans les rues de Niamey.
De la place de l’Escadrille à l’aéroport, les vrombissements des vuvuzelas et les hourras des marcheurs donnaient à l’accueil du président du Burkina Faso des allures de fête. Comme pour les très grands événements, des bus avaient été affrétés spécialement pour l’occasion.
Hassane Souley Kadri, secrétaire générale d’un syndicat étudiant, souhaitait être au-devant de la manifestation pour apercevoir les différentes délégations.
« La raison de notre présence ici est de montrer notre attachement aux idéaux que ces trois chefs d’État – à savoir le capitaine Ibrahim Traoré, le colonel Assimi Goïta et le général Abdourahmane Tiani – sont en train de défendre depuis leur prise du pouvoir dans leurs pays respectifs.
Ces chefs d’État sont devenus désormais des icônes et des idoles pour nous autres jeunes générations. Notre intention est de faire en sorte que nos États soient définitivement souverains.
Les mêmes discours de souverainismes sont utilisés tout au long du cortège. Ils rappellent ceux martelés depuis de nombreux mois par les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Confrontés à l’insécurité, ces trois pays formaliseront ce samedi la confédération des États du Sahel, selon un communiqué de la présidence malienne.
Les questions de diplomatie, d’intégration économique et de développement seront également évoqués. Une manière pour ces trois pays de faire bloc pour tenter de surmonter « les grands défis communs » auxquelles ils sont confrontés.
SOURCE RFI