L’UE menace d’imposer de nouvelles taxes sur les véhicules électriques chinois à partir de juillet
Bruxelles a décidé d’imposer les taxes de douane supplémentaires sur les voitures électriques chinoises. La Chine dénonce une démarche protectionniste, nuisible, selon elle, aux intérêts européens.
Accusant Pékin de doper illégalement ses constructeurs sur le marché européen grâce à des prix maintenus artificiellement bas, Bruxelles a ouvert en septembre dernier une enquête anti-subvention.
Parallèlement, l’UE a menace d’imposer des surtaxes allant jusqu’à 25%, en plus des droits de douanes de 10% en cours actuellement.Côté chinois, il s’agit de protectionnisme qui va à l’encontre des principes de l’économie de marché et des règles du commerce international.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a prévenu qu’une taxation des véhicules fabriqués en Chine serait « nuisible » aux intérêts européens Mais Bruxelles cherche à défendre ses constructeurs d’automobile menacés par les marques chinoises. Même fabriquée en Europe, une auto électrique chinoise est en effet 25% moins chère que sa concurrente européenne.
L’Allemagne, dont les constructeurs sont très engagés en Chine, a bataillé avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions contre les constructeurs chinois, craignant des représailles. La France et l’Espagne ont au contraire poussé pour des mesures ciblées et proportionnées.