JO-2024: de l’Iran aux Jeux, l’espoir « de médaille » d’un lutteur réfugié
Seize heures de travail quotidien à peine rémunérées en Turquie, une partie de la Méditerranée traversée à la nage, et dix ans après ces souffrances, les Jeux olympiques de Paris: pour le lutteur réfugié Jamal Valizadeh, un rêve longtemps mis de côté se réalisera en juillet.
Dans un centre de préparation universitaire de Sarrebruck (Allemagne), tout près de la frontière française, l’athlète à la fine barbe et aux lunettes noires ne peut camoufler son sourire.
Son rêve de Jeux, auquel il avait longtemps dû renoncer après la fuite de son pays, va enfin se réaliser, après sa qualification pour les épreuves de lutte gréco-romaine dans l’équipe olympique des réfugiés (EOR).
A 33 ans, celui qui alors étudiant et champion de lutte gréco-romaine avait dû quitter son pays, l’Iran, reconnaît qu’il n’a pas eu un parcours semblable aux « autres athlètes ».S’il ne souhaite pas s’étendre, lors de son entretien à l’AFP, sur les raisons de son départ d’Iran, Jamal Valizadeh revient sur son difficile parcours jusqu’à la France, privé de contacts avec ses proches, qu’il n’a revus que cette année, après dix ans.