Meta veut protéger davantage les adolescents sur Facebook et Instagram

Pour protéger les jeunes, la maison mère de Facebook et Instagram avait annoncé en 2021 une batterie de mesures pour empêcher des adultes potentiellement suspects de les contacter. Meta compte aller plus loin encore dans la protection des mineurs et teste en ce moment de nouveaux outils

Le premier concerne les recommandations de Facebook et Instagram, ces fameux “vous connaissez peut-être”. Les contacts jugés suspects, c’est-à-dire les personnes ayant récemment été bloquées ou signalées par un mineur, n’apparaîtront plus dans les recommandations des comptes d’adolescents. Dans la même veine, Meta teste la suppression du bouton “écrire”, ce qui rend impossible pour les adultes suspects d’écrire à des mineurs.

Le groupe de Mark Zuckerberg travaille également sur des moyens pour encourager les plus jeunes à utiliser les outils de protection qui sont à leur disposition, comme l’alerte qui permet aux adolescents de signaler, via Facebook ou Instagram, lorsqu’ils se sentent mal à l’aise sur les deux réseaux sociaux. Une fonctionnalité qui n’est pas nouvelle, mais que Meta va mettre en avant avec des notifications. “Nous avons constaté une augmentation de plus de 70% des signalisations envoyées par des mineurs (sur Facebook et Instagram) lors du premier trimestre de 2022, par rapport au trimestre précédent”, indique le groupe dans son communiqué.

Paramètres par défaut renforcés

Depuis ce lundi 21 novembre, les comptes des nouveaux utilisateurs âgés de moins de 16 ans, ou de moins de 18 ans dans certains pays, auront des paramètres privés par défaut. Les informations les concernant (liste d’amis, pages qu’ils suivent, etc.) seront limitées, et les messages qu’ils écriront en public ne pourront pas être commentés par n’importe qui. “Nous encourageons les adolescents qui utilisent déjà l’application à choisir ces paramètres”, insiste Meta.

Enfin, en collaboration avec le National Center for Missing and Exploited Children (Centre national pour les enfants disparus et exploités), Meta a créé une plateforme pour aider les adolescents qui craignent que leurs photos intimes soient partagées publiquement sans leur consentement. “Nous travaillons également avec Thorn et sa marque NoFiltr pour créer du matériel éducatif qui réduit la honte et la stigmatisation entourant les images intimes, et qui donne aux adolescents les moyens de demander de l’aide et de reprendre le contrôle s’ils ont partagé ces images ou s’ils sont victimes de sexe-torsion”, ajoute Meta. La sexe-torsion est un chantage lors duquel une personne fait croire à une autre qu’elle détient des informations compromettantes la concernant, en l’occurrence des images intimes, en échange d’argent, notamment.

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