Audits et évaluations des procédures : Dossier en stock

La publication des rapports par les corps de contrôle, demandée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a suscité un engouement chez Elimane Haby Kane. Président de l’Ong Legs Africa, ce dernier milite pour qu’un suivi soit assuré après la publication de ces rapports. 

Par Amadou MBODJI – Elimane Haby Kane trouve que c’est une «bonne chose» que les rapports des corps de contrôle soient publiés. Une publication desdits rapports demandée par le président de la République Bassirou Dio­maye Diakhar Faye. Le nouveau locataire du palais de la République en a fait cas avant-hier, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Répondant à une «sorte de demande sociale», qui a suscité  de l’engouement chez le président de l’Ong Legs Africa, Elimane Haby Kane, qui a tenu à réagir  par rapport aux ins­truc­tions données dans ce sens par la plus haute autorité du pays.

Estimant  qu’il faut que ces organes continuent de faire leur travail, M. Kane soutient que ceux-ci devraient même faire leur travail régulièrement, sans qu’ils aient besoin que le président de la République leur demande de publier leurs rapports. S’appuyant sur la loi organique, le patron de l’Ong Legs Africa souligne que les corps de contrôle doivent surtout respecter cette loi organique qui leur donne la possibilité de publier périodiquement leurs rapports. Parce que cela y «va du respect des dispositions de transparence économique et constitutionnelle», selon lui.

«Nous pensons qu’à partir de maintenant, les rapports seront régulièrement publiés pour permettre à la population de savoir la qualité de la gestion des finances publiques», a-t-il déclaré.
Publier les rapports constitue une étape franchie, mais il reste une autre à franchir, à en croire M. Kane, d’après le site d’informations Igfm.

«Ce qui est le plus important, c’est que ces rapports soient suivis d’effets et que l’impunité soit derrière nous», plaide Elimane Kane. Ce dernier espère qu’aujourd’hui, cette publication des rapports sera immédiate, puisque les arguments comme ceux qui ont été servis par la Cour des comptes ne sauraient plus être acceptés, dit-il.
[email protected]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *