Mise en service de la cinquième grappe mondiale de serveurs racine gérés par l’ICANN à Nairobi
L’investissement de l’ICANN en Afrique permet un accès à Internet plus sûr et plus rapide sur tout le continent
NAIROBI, Kenya, 15 novembre 2022 /PRNewswire/ — Les internautes africains bénéficieront bientôt d’un accès plus rapide aux services sur Internet et d’une meilleure protection contre les cyberattaques. La Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), en coopération avec ses partenaires régionaux, a procédé au déploiement d’une nouvelle grappe de serveurs racine gérés par l’ICANN (IMRS) à Nairobi, au Kenya. L’ICANN est une organisation à but non lucratif qui coordonne le système des noms de domaine (DNS) et joue un rôle majeur dans la préservation d’un Internet mondial, interopérable et sécurisé.
Les grappes IMRS contribuent à améliorer l’infrastructure DNS dans différents pays, territoires et régions du monde. Il s’agit d’un élément primordial pour favoriser l’accès à Internet et renforcer sa stabilité. La grappe IMRS réduira l’impact d’éventuelles cyberattaques dans toute l’Afrique. Les attaques par déni de service distribué, qui comptent parmi les types d’attaques les plus courantes, consistent à saturer les serveurs en les inondant de requêtes ou de trafic Internet. Les grappes IMRS permettent d’augmenter la largeur de bande et la capacité de traitement des données pour alléger une partie de ce trafic.
« Améliorer l’accès des internautes africains à l’Internet et sécuriser leur navigation fait partie de la mission de l’ICANN, qui consiste à rendre l’Internet plus sûr, plus stable et plus résilient dans le monde entier », a déclaré Göran Marby, président-directeur général de l’ICANN. L’installation de cette nouvelle grappe IMRS n’aurait pas été possible sans la participation de la communauté locale. « Nous remercions le gouvernement kényan pour son soutien et son engagement à développer l’accès à Internet en Afrique. »
« L’installation de la grappe IMRS s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique que nous souhaitons accomplir non seulement dans notre pays, mais aussi sur l’ensemble du continent, par le biais de la réglementation, du partenariat et de l’innovation. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer à offrir un Internet plus résilient à un public plus large en Afrique », a déclaré l’honorable Eliud Owalo, secrétaire du Cabinet pour l’information, les communications et l’économie numérique de la République du Kenya.
Grâce à l’installation de cette grappe IMRS en Afrique, les requêtes Internet peuvent être traitées dans la région, ce qui limite le recours à des réseaux et à des serveurs situés dans d’autres parties du monde. La grappe IMRS renforce également la résilience à l’échelle nationale et régionale en permettant au trafic du serveur racine de rester local.
« Ce projet est le fruit de nombreuses années de collaboration entre la communauté technique locale et régionale, l’ICANN et d’autres acteurs. Nous sommes conscients que la présence de la grappe IMRS au point d’échange du Kenya (KIXP) améliorera les services Internet pour les internautes africains grâce à la présence d’opérateurs de tout le continent au KIXP », a déclaré Fiona Asonga, directrice générale de l’organisation à but non lucratif Technology Service Providers of Kenya, qui représente les intérêts des fournisseurs de services technologiques au Kenya.
L’ICANN travaille activement avec la communauté technique africaine depuis le début des années 2000 et contribue au développement des capacités de nombreuses organisations techniques, en étroite collaboration avec le Groupe des opérateurs de réseaux africains et des partenaires tels que l’Organisation africaine des domaines de premier niveau et le Centre d’information sur les réseaux africains.
Il existe cinq grappes IMRS dans le monde : deux en Amérique du Nord, une en Europe, une en Asie et la plus récente en Afrique. Trois autres grappes IMRS seront installées dans les deux prochaines années.
L’ICANN encourage les opérateurs de réseaux qualifiés à héberger des instances IMRS dans leurs pays ou leurs régions pour assurer la gestion des données racine.