“Y’a pas moyen Aya, ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako.” Aya Nakamura attaquée par l’extrême droite
“Y’a pas moyen Aya, ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako.” La photo d’une banderole reprenant ces propos brandie lors d’une action du groupe identitaire d’extrême droite “Les Natifs” est devenue virale ce dimanche. Une attaque qui fait suite au souhait d’Emmanuel Macron de voir Aya Nakamura reprendre une chanson d’Edith Piaf à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. L’artiste a répondu au collectif sur X.
Le cliché, pris le 9 mars dernier, fait le tour de la toile. “Y’a pas moyen Aya, ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako”, peut-on lire sur la banderole déployée par le groupe identitaire d’extrême droite “Les Natifs” lors d’une action. Une bannière qui s’oppose à la possible participation d’Aya Nakamura pour performer lors des JO 2024 à Paris. Sur les réseaux sociaux, le collectif affirme vouloir “dénoncer le choix du président” d’”africaniser les chansons populaires”.
Une prise de parole qui a provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux. La chanteuse française a rapidement reçu du soutien de la part de nombreux artistes, parmi lesquels Dadju, qui regrette que le groupe identitaire “lynche la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1″.
“Je vous dois quoi?”
Aya Nakamura a, elle-même, répondu à ces propos ce dimanche soir. “Vous pouvez être racistes, mais pas sourds. C’est ça qui vous fait mal! Je deviens un sujet d’État numéro un etc. Mais je vous dois quoi en vrai? Que dalle”, s’est insurgée la chanteuse sur X.