“J’ai peut-être fait un choix un peu trop rapide”: Courtois revient sur le “brassard-gate” et affirme vouloir encore jouer pour les Diables

Un pas de plus vers le come-back. Thibaut Courtois a diffusé sur X, anciennement Twitter, quelques images de son retour sur les terrains d’entraînement. “Si je ne suis rétabli qu’à 80 ou 90 %, ça ne marchera pas”, a-t-il martelé à l’heure d’évoquer le prochain Euro pour lequel il a déjà déclaré forfait. En revanche, il laisse la porte grande ouverte à l’équipe nationale. “Je souhaite toujours être le gardien des Diables.”

“L’énergie qui se dégage lorsque vous enfilez vos chaussures et que vous foulez l’herbe est indescriptible”, s’est réjoui Thibaut Courtois sur X. De passage en Belgique la semaine dernière, le portier du Real s’est félicité de l’évolution de sa rééducation “Tout se passe plutôt bien. Je peux déjà prendre place entre les perches sans vraiment plonger. J’arrive à bien me déplacer, courir en arrière et faire des passes. Mais pour atteindre le niveau de la compétition, il faudra encore quatre à cinq mois.” Courtois a qualifié sa rééducation de “plus grand défi” de sa carrière.

Samedi soir, l’ancien pensionnaire de Chelsea était l’invité de l’émission Peace on Earth sur la chaîne ONE et est notamment revenu sur son désistement pour le prochain championnat d’Europe. “Je regarderai les matches de toute façon. C’était déjà le cas lors des rencontres précédentes. Je pense que beaucoup de gens sous-estiment ma blessure. Si je ne suis rétabli qu’à 80 ou 90 %, ça ne marchera pas. Je préfère ne pas jouer pour être prêt pour la nouvelle saison avec le Real. Je vais aussi avoir 32 ans, c’est important de prendre soin de son corps”.

“J’ai eu l’impression qu’on ne comptait pas sur moi »

Sans surprise, le “brassardgate” et le clash avec le sélectionneur Domenico Tedesco ont également été évoqué. “Cela a beaucoup fait parler en Belgique où tout le monde avait une opinion sur la question et où beaucoup ne comprenaient pas mon point de vue. Ce n’était pas tant la question du brassard de capitaine. Au cours de cette période internationale, il n’y a eu que peu ou pas de discussions avec moi. J’ai eu l’impression qu’on ne comptait pas sur moi. J’ai peut-être fait un choix un peu trop rapide.”

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