Le Qatar affirme que “la mort du numéro deux du Hamas complique les négociations sur les otages”

La mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, complique les négociations avec le mouvement islamiste palestinien, ont déclaré des responsables qataris. Le Qatar, tout comme l’Égypte et les États-Unis, joue un rôle de médiateur dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et d’autres responsables ont informé les proches de six otages américains et israéliens que la mort de Saleh al-Arouri compliquait les efforts déployés pour parvenir à un nouvel accord sur la libération des otages, a écrit samedi soir le site d’information américain Axios, citant un responsable qatari et une source israélienne. “Le Qatar est douloureusement conscient de la souffrance des otages encore captifs et de leurs familles”, a en outre déclaré le responsable qatari.

Crainte d’un embrasement généralSaleh al-Arouri et six autres responsables et cadres du Hamas ont été tués mardi soir dans une frappe attribuée à Israël contre un bureau du mouvement islamiste palestinien, dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah pro-iranien. Israël n’a pas revendiqué l’attaque, la première depuis le 7 octobre aux abords de la capitale libanaise, mais l’événement fait craindre un embrasement régional.

Israël a juré de détruire le Hamas après son attaque sur le sol israélien le 7 octobre, fatale à environ 1.140 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien. Environ 250 personnes ont été enlevées dont une centaine libérée lors d’une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens.

Les opérations israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 22.722 morts, majoritairement des femmes, enfants et adolescents, et plus de 58.000 blessés, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas

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