UE: la Hongrie conditionne l’aide financière à l’Ukraine à la réception de fonds gelés

Le deuxième jour du sommet européen organisé à Bruxelles s’est soldé par un résultat mitigé pour les Ukrainiens. Si les négociations d’adhésion avec l’Union européenne ont officiellement pu être ouverte grâce à la levée du veto du Premier ministre hongrois, l’UE n’est pas parvenue à un accord sur une aide financière. Bruxelles devait apporter 50 milliards d’euros à l’Ukraine, point sur lequel Viktor Orban reste inflexible.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban décidé d’abattre toutes ses cartes en posant clairement ses conditions vendredi 15 décembre. Interrogé sur une radio hongroise, il a fait un lien direct entre cette aide financière à l’Ukraine et les fonds que son pays espère recevoir et qui sont gelés par l’Union européenne, rapporte notre envoyé spécial à Bruxelles, Daniel Vallot.

La Hongrie ne peut pas toucher ce montant en raison des atteintes à l’État de droit qui lui sont reprochées par Bruxelles. Si l’UE veut modifier ses règles budgétaires pour aider l’Ukraine, a dit le dirigeant hongrois, ce serait « une excellente occasion de dire que la Hongrie devrait recevoir l’argent auquel elle a droit ».

À la veille de ce sommet européen, la Commission a déjà accepté de débloquer 10 milliards d’euros. Cette proximité de calendrier lui a d’ailleurs été vivement reproché à la Commission, de nombreux eurodéputés accusant l’Europe de céder au chantage exercé par la Hongrie.

Du côté des dirigeants européens cependant, on réfute ces accusations : « les fonds seront dégelés uniquement s’il y a des progrès réels de la part de la Hongrie », a déclaré vendredi matin le Premier ministre belge Alexander de Croo. Le dirigeant belge va assurer à partir du 1ᵉʳ janvier la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne, et aura donc la lourde charge de piloter ces négociations avec la Hongrie, pour que, sur ce point également, Viktor Orban n’entrave pas le soutien de l’Europe à l’Ukraine.

Le seul moyen de pression de la Hongrie sur l’UE

D’après le politiste Jean-Dominique Giulani, de la Fondation Robert Schuman, Viktor Orban bloque l’aide financière pour l’Ukraine car il s’agit du seul moyen de pression qu’il aurait pour obtenir le versement des fonds européens dont la Hongrie a été privée ces derniers mois, pour non-respect des règles de l’État de droit.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban décidé d’abattre toutes ses cartes en posant clairement ses conditions vendredi 15 décembre. Interrogé sur une radio hongroise, il a fait un lien direct entre cette aide financière à l’Ukraine et les fonds que son pays espère recevoir et qui sont gelés par l’Union européenne, rapporte notre envoyé spécial à Bruxelles, Daniel Vallot.

La Hongrie ne peut pas toucher ce montant en raison des atteintes à l’État de droit qui lui sont reprochées par Bruxelles. Si l’UE veut modifier ses règles budgétaires pour aider l’Ukraine, a dit le dirigeant hongrois, ce serait « une excellente occasion de dire que la Hongrie devrait recevoir l’argent auquel elle a droit ».

À la veille de ce sommet européen, la Commission a déjà accepté de débloquer 10 milliards d’euros. Cette proximité de calendrier lui a d’ailleurs été vivement reproché à la Commission, de nombreux eurodéputés accusant l’Europe de céder au chantage exercé par la Hongrie.

Du côté des dirigeants européens cependant, on réfute ces accusations : « les fonds seront dégelés uniquement s’il y a des progrès réels de la part de la Hongrie », a déclaré vendredi matin le Premier ministre belge Alexander de Croo. Le dirigeant belge va assurer à partir du 1ᵉʳ janvier la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne, et aura donc la lourde charge de piloter ces négociations avec la Hongrie, pour que, sur ce point également, Viktor Orban n’entrave pas le soutien de l’Europe à l’Ukraine.

Le seul moyen de pression de la Hongrie sur l’UE

D’après le politiste Jean-Dominique Giulani, de la Fondation Robert Schuman, Viktor Orban bloque l’aide financière pour l’Ukraine car il s’agit du seul moyen de pression qu’il aurait pour obtenir le versement des fonds européens dont la Hongrie a été privée ces derniers mois, pour non-respect des règles de l’État de droit.

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